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EVOLUTIVE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 novembre 2009
 

electro[evo]lutive4
(Urgence Disk – RKO Records – 2009) 
Durée 40’59 – 9 Titres

http://www.electro-evo.com 
http://www.myspace.com/evolutive
http://www.rkorecords.fr

Le projet Evolutive a vu le jour il y a une douzaine d’années et a très rapidement sorti un premier album, « Triskel », donnant ses premiers concerts dans la foulée et travaillant autour d’une dominante associant electro et rock pour le meilleur des deux genres. Influencé autant par le Floyd que par les Beatles avec en prime des relents plus qu’évidents de Nine Inch Nails, de Sonic Youth et des Pretty Things, le groupe qui évolue en trio à la scène autour d’Evo (claviers, machines et chant), Chris Liverpool (guitares et basses) et Killeryoyo (basses et guitares), en arrive aujourd’hui à un quatrième album, d’où son titre, enregistré entre Genève et Lyon avec en guests quelques noms connus parmi lesquels on remarque Benjamin Vaude des MacZde Carpate. Ambiances et belles mélodies s’y rejoignent de manière très spontanée …

Quand l’electro vient teinter le rock de façon soignée et délicate, ce sont les textes qui y trouvent en général leur compte et cet « electro[evo]lutive4 » ne déroge pas à la règle en parvenant à obtenir une harmonie parfaite entre les notes et les mots, entre les diverses couleurs d’une musique qui joue sur une palette aussi large qu’un arc-en-ciel, y ajoutant en prime des tons sombres pour encore plus se laisser diversifier. Avec un côté excessif à la manière de Gainsbourg et un autre urgent à la manière de Noir Désir, Evolutive travaille sur la longueur et évite le piège d’une musique trop simple, trop évidente, se ménageant moult breaks et autres changements de régimes pour mieux faire passer une mixture à la fois rassérénante et efficace dans laquelle on remarque forcément des « Pompeï », des « Cana Coca Soma », des « Ballachulish » et des « Chhh ». Un côté chanson un peu plus poussé se dégage parfois, très vite rattrapé par une diction que l’on taxera de progressive non pas pour lui donner des airs faussement élitistes mais tout simplement pour mieux faire entrer l’ouvrage dans un mouvement très vaste où les expérimentations sont reines et où l’évolution est à chaque instant de mise. La boucle n’en est qu’encore un peu mieux bouclée …