lundi, 19 octobre 2009
BLUES EN V.O.
NINA ATTAL & PHILIPPE DEVIN – RODOLPHE BURGER
SALLE DES FETES – DOMONT (95)
SWAMPINI
MAISON DE LA CULTURE – MONTMORENCY (95)
Le 10 octobre 2009
http://www.bluesenvo.fr
http://www.myspace.com/ninaattal
http://www.myspace.com/philippedevin2
http://www.swampini.com/
http://www.myspace.com/theswampini
http://www.rodolpheburger.fr/
http://www.myspace.com/rodolpheburger
Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann
Remerciements : Eric Bouhsane, Nicole, Isabelle à Domont (merci pour la crêpe ), tous les bénévoles du Blues en V.O. 2009, TomTom...
L'avantage du Festival Blues en V.O., c'est la proximité des villes dans lesquelles se déroulent les concerts. Par exemple, ce samedi 10 octobre, deux villes très proches qui proposent des concerts, Domont et Montmorency. Bon certes, pas évident pour le public d'être à deux endroits en même temps, mais de mon côté, avec un peu d'organisation et un GPS, j'ai pu aller voir tous ces concerts afin d'essayer de pouvoir les faire partager dans ce photo-report.
Les premiers à se produire étaient Nina Attal & Philippe Devin dans une version acoustique en duo dans la belle salle des fêtes de Domont. Nina & Philippe sont de cette nouvelle génération qui a pour passion le blues, et surtout un véritable amour et respect pour tous les grands artistes qui font ou ont fait de cette musique ce qu'elle est maintenant.
En plus, ce sont tous les deux de formidables musiciens, guitaristes très doués, et même pour Nina, un étonnement pour le public qui ne la connaissait pas. Elle a une voix magnifique qui n'est pas sans rappeler les grandes chanteuses de jazz ou de blues malgré son jeune âge. Et en plus, une guitare à la main, elle a véritablement "scotché" les spectateurs par son jeu et sa dextérité. Philippe quant à lui est sûrement un des jeunes guitaristes les plus doués de cette génération et ce que ce soit en acoustique ou avec une guitare électrique. Un jeu fin et un feeling étonnant. Une très belle première partie qui donne envie de découvrir Nina Attal avec sa formation au complet pour un concert qui, à n'en pas douter, sera d'une très grande qualité.
Bon, ce n'est pas tout mais il faut que je file jusqu'à Montmorency pour, cette fois, aller voir le groupe francilien Swampini qui joue à la Maison de la Culture. GPS réglé, me voilà arrivé après une toute petite dizaine de minute dans la salle. Bon d'accord, le concert a commencé, la salle est correctement remplie, l'ambiance déjà bonne, et le groupe bien en forme distille un blues rock de la plus belle facture. C'est simple, c'est bon, ça envoie du lourd, les musiciens s'amusent sur scène et donc le public prend du plaisir, et moi aussi. Pas de chichi, de fioriture, c'est du blues à l'état brut, comme on l'aime.
Paco est excellent à la guitare et c’est un plaisir pour nos oreilles mais aussi un plaisir aussi pour les photographes par ses attitudes : il vit vraiment sa musique. Une section rythmique à la hauteur, une seconde guitare qui n'a rien à envier à Pascal … Un programme composé principalement de reprises fort bien interprétées, un blues rock inspiré par la Louisiane, le Texas, et des musiciens qui rencontrent leur public durant l'entracte pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Allez, une boisson gazeuse américaine histoire de se désaltérer et retour sur Domont pour assister au second concert de la soirée, Rodolphe Burger. Etrange n'est peut-être pas le bon mot pour qualifier la musique de Rodolphe Burger. Enigmatique serait plus juste. Déjà physiquement, le bonhomme est très imposant et il se dégage de lui une impression de force assez étrange. Tiens on y revient à l'étrange ...
Un blues brut, un son de guitare saturé, des bruits et des atmosphères qui accompagnent ses morceaux, assez déroutant pour certains, très bon pour les autres. Un savant mélange de musique électronique et de vrais instruments. On peut dire que l'artiste ne laisse pas indifférent. Des textes d'une justesse remarquable, de l'ironie, un regard très vrai et malheureusement cruel sur la société qui nous entoure. On sort du format habituel de la chanson pour entrer dans un paysage musical tout à fait particulier. Alors d'accord, certains spectateurs n'ont pas aimé ou plutôt comme me l'a dit l'un d'eux "c'est pas du Blues", mais d'autres ont adoré, ce qui prouve la justesse des organisateurs dans le choix de cet artiste car au moins cela a permis de faire dialoguer et discuter les gens autour de ce concert. Déroutant certes, mais pas dénué d'intérêt. Mais le mieux sera de se faire son opinion soi-même en écoutant ses albums.
Voilà, la soirée est terminée. De bien beaux concerts, que ce soit à Domont ou à Montmorency, mais comme disait la pub "J'ferais pas ça tous les jours". Mais bon, que ne ferait-on pas pour Zicazic ?
Yann Charles - octobre 2009
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