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Mr HARDEARLY & THE BLUES THANGS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 novembre 2009
 

Still Alive & Well
(Autoproduction – 2009) 
Durée 42’50 – 12 Titres

http://www.myspace.com/hardearly

Il a passé les vingt dernières années entre la route et le studio à accompagner divers artistes de blues français mais aussi américains et à travailler en groupe ou en solo mais c’est aujourd’hui en trio qu’il souhaite avancer, créant pour l’occasion une nouvelle formation baptisée Mr Hardearly & The Blues Thangs et y allant de nombre de compos et de quelques reprises pour faire un premier album. Partagé entre des influences venues du Texas et d’autres bien plus proches de Memphis ou de Chicago, Mr Hardearly a affûté ses guitares et révisé son chant avant de convier Mr Tee à la basse et Mr Jay à la batterie pour mener à bien divers enregistrements réalisés au gré de leurs envies, souvent sur la route, et finalisés au studio EL Grotto où le frontman a ses habitudes. Disciple des Jimi Hendrix, Jeff Beck et autres SRV, Mr Hardearly ne se prive jamais de laisser ses cordes prendre le haut de l’affiche …

Plus que le bluesman qui sommeille indiscutablement en lui, c’est le guitar hero qui a pris les commandes de ce « Still Alive & Well » et si le puriste risque de trépigner d’impatience en attendant que Mr Hardearly daigne se plier aux règles strictes des douze mesures, le fondu de rock voire même de power rock se réjouira de voir les guitares pleurer, crier et emmener dans leur sillage les petites étincelles si caractéristiques des grandes pièces de nos grands guitaristes nationaux et internationaux. On démarrera avec un « I Play The Blues » qui semble essayer de se convaincre lui-même de la réalité de la chose puis on glissera vers des titres en béton armé, des « Gimme Love », « White Skin Women » et autres « Wait A Minute » bien plus rock que blues, même si le père un peu volage garde généralement un œil rivé sur son turbulent rejeton, avant de passer au volet occupé par les covers, mais quelles covers puisque l’on se prend pour commencer un « Cos We’ve Ended As Lovers » emprunté à Jeff Beck avant de se faire dans la même ligne droite un « Voodoo Child » et un « While My Guitar Gently Weeps » peut être un peu moins inspiré que ses deux illustres prédécesseurs. Si l’on ne trouve absolument rien à redire tant au niveau des guitares que de la section rythmique, on regrettera quand même un peu que la partie chant soit beaucoup moins professionnelle que le reste d’un travail qui reste pourtant à l’arrivée sacrément soigné. Le principal restant que le groupe soit capable de donner le change en live, un exercice dans lequel il n’y a pas de place pour les tricheurs, on est d’ores et déjà en droit de se dire que ça se terminera bien cette nouvelle histoire de blues band …