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BUDDY BLUES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 29 octobre 2009
 

Buddy Blues
(Autoproduction – 2009) 
Durée 22’00 – 5 Titres

http://www.myspace.com/zebuddyblues

Ils viennent de Bretagne et en connaissent un rayon pour tout ce qui est de l’art de jouer du blues, du rock et du boogie ! Enfants illégitimes de Canned Heat et d’AC/DC avec dans les veines des influences dont les plus notoires laissent entrevoir une pointe de Motörhead et une autre de Lynyrd Skynyrd, les Buddy Blues ont déjà traîné leurs amplis sur les plus belles scènes de l’hexagone et non contents d’avoir écumé tout ce que le Grand Ouest compte de clubs et de caf’conc’, Karl Halby aux grattes et au chant, Christophe Petit à la guitare, Stéphane Lemarchand à la basse et Nicolas Petit à la batterie ont joué les incendiaires en première partie d’Ana Popovic au festival Blues de Traverse en 2006 et d’Eddie & The Hot Rods aux 24 Heures du Mans de la même année. Un passage aux Vieilles Charrues en juillet 2008 et une ouverture pour les Ramoneurs de Menhirs un peu plus tard finiront d’affirmer leur polyvalence et pour enfoncer le clou d’une jolie maquette, les Quat’zamis nous servent sur un plateau bien noir un maxi éponyme pas piqué des vers … Boogie all night long ?

Des guitares qui crachent le feu sans pour autant en faire des tonnes inutilement, une rythmique qui assoit le tout sur des charbons ardents, une voix suffisamment rocailleuse pour faire passer son détenteur pour un des vieux routiers du Chittlin’ Circuit, on n’a encore rien trouvé de mieux à ce jour pour jouer le blues sur des bons vieux airs de rock’n’roll ! Alors forcément, les Buddy Blues ne vont pas se priver d’exploiter le filon en nous jetant au nez sans la moindre hésitation un lot de cinq pièces d’artillerie lourde qui fleurent bon les Rose Tatoo, les Black Crowes et autres Point Blank … Daté du jour de ponte, le blues des Bretons n’en est pas moins très actuel et sait larguer les amarres pour mieux partir à l’assaut d’un public qui ne manque jamais d’apprécier la sincérité du jeu et le grain à la fois psychédélique et progressif que les boys donnent à une musique qui pourrait presque parfois virer au hard rock si le ton ne se voulait pas si résolument blues rock. Une quinzaine d’année de pratique auront conduit le quartet formé par Karl Halby à trouver sa véritable dimension à la scène et c’est en la transcrivant le plus fidèlement possible en studio que Buddy Blues nous sort une galette bien consistante et copieusement arrosée de « Like A Boogie », « I Feel So Alone » et autres « Rock’n’Roll Dust ! » qui flatte les tympans tout en graissant les conduits. Si tu ne vas pas à Buddy Blues, c’est sans doute eux qui viendront à toi …