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BONEY FIELDS au JAZZ CLUB ETOILE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
mardi, 13 octobre 2009
 

BONEY FIELDS & THE BONE’S PROJECT
JAZZ CLUB ETOILE – PARIS (75)
Le 25 septembre 2009

http://www.boneyfields.com
www.myspace.com/boneyfieldsthebonesproject
www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Jazz Club Etoile, Boney Fields et The Bone’s Project

C’était au Jazz Club, le 25 septembre. Je sais, vous allez me dire, « mais c’est déjà loin ! » Oui mais voilà, il faut goûter lentement, apprécier et digérer …
 

Il y a des soirs comme ça ou on se dit que l’on a bien fait de venir. La veille déjà, Boney Fields était venu prendre la température des lieux. Le Jazz Club Etoile, c’est ainsi qu’on le nomme désormais, n’est pas un lieu inconnu de Boney Fields. On le voit de temps en temps venir faire un tour, faire une jam avec tel ou tel artiste. Ici on l’aime bien car avec Boney Fields on est sûr d’une chose,  c’est qu’il y aura de l’ambiance.  Et pourtant, ce n’est pas toujours très facile pour les artistes qui s’y produisent. En effet, l’endroit a une renommée jazz principalement et depuis quelques temps la musique blues y a fait son nid.  Le public, lui, est très réservé, un public qui avant tout vient ici pour finir la soirée avec un verre et échanger entre amis, la musique est souvent relayée au second plan. Pensez donc avec un Boney Fields sur scène, trompette en bouche ou à la main, haranguant le public de se lever et de secouer son « Money Maker », ce n’est pas tous les soirs que l’on voit cela au Jazz Club Etoile !

Le show avait commencé tout doucement, tranquillement, un à un les musiciens du groupe prenaient place. A commencer par Mike Armoogun à la basse, ensuite  Jerry Leonide aux claviers, Enrico Mattioli à la batterie, Hervé Samb à la guitare, et enfin la section de cuivre avec Nadège Dumas au sax et Pierre Chabrele au trombone.

L’intro était lancée, plus qu’à se laisser guider par le maitre des lieux dans un « Late Comer », un funk rondement bien mené suivi de « Girl Insane ». Dans la foulée, « Don’t Call Me Local » a eu pour effet de monter la température ambiante  de 25° à 30°. Le premier set se terminera sur un funk infernal avec « Wake Up », surtout restez éveillés, on revient dans dix minutes. Toujours aussi chauds, Boney & The Bone’s Project réattaquent sur un groove qui vous enlace comme dans un cocon, tandis que  les notes de  trompette semblent si légères  à côté de la voix rocailleuse du frontman.

Ce n’est pas pour autant que le band lâche le morceau, toujours sur un tempo funky, Boney attrape le public par les dents avec « The Red Wolf » et toujours cette rythmique infatigable, surtout que l’on approche du quart d’heure James Brown, un medley aux petits oignons. Pas de compromis possible, tout le monde doit se lever et se remuer le popotin. Même Hervé Samb ira se mêler à la foule. Au Méridien, Boney peut presque tout se permettre, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs lâchez vos verres c’est du « Sex Machine » ! Allez, « I Feel Good » …

Avec Boney il n’y a pas de temps mort, pas le temps de se rasseoir ou de penser à autre chose qu’à écouter et se laisser chahuter. Il tient sa scène comme un boxeur au milieu du ring, il punch son public en ne lui laissant aucun moment de répit, le répertoire  allant du blues au funk et vice versa vous entraine dans les cordes jusqu’à l’heure fatidique. L’heure ou il faut se résoudre à rentrer, partir sur un « Ain’t Doing Too Bad », ça me va bien, sauf que j’ai pas beaucoup de thunes, une seule bécane, but ain’t doing too bad at all …

Bruno Migliano – octobre 2009