|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
vendredi, 06 novembre 2009
Where the river goes
(Autoproduction – 2009)
Durée 36’07 – 9 Titres
http://www.benjaminfincher.com
http://www.myspace.com/benjaminfincher
 De ses deux précédents maxis sortis respectivement en 2006 et 2008 et de son premier album, « Ellis Island », paru en 2007, Benjamin Fincher a gardé cette capacité très intéressante de mélanger la chanson folk, la pop et l’electro lo-fi pour mieux intriguer mais aussi charmer son public. Alors forcément quand il a été question d’enregistrer ce nouvel effort, c’est en suivant ce même fil conducteur que l’artiste s’est exécuté, rassemblant bien évidemment tout son bric à brac musical mais aussi et surtout toute l’expérience acquise au fil des multiples concerts donnés aux quatre coins de l’hexagone. Mélange de joie de vivre et de nostalgie, de sensualité et de mélancolie, la musique de Benjamin Fincher ne se décrit pas, ne s’explique pas, elle se découvre de préférence au calme et si possible les yeux fermés. Evitez donc la voiture et efforcez vous d’imaginez Andrew Bird qui flirte avec Cocorosie, Peter Von Poehl qui partage l’ascenseur avec Matthieu Boogaerts … « Where The River Goes », c’est un peu tout ça mais avec plein d’autres choses à la fois ! On y nage en eaux troubles et on y croise des titres carrément impénétrables comme « Minute Song » ou « Childhood Memory », des perles pleines de délicatesse mais totalement insaisissables tant les multiples grains de sable qui les composent refusent de se laisser attraper par un auditeur qui subit autant qu’il vit des morceaux comme « Under The Circumstances » ou « Up & Down Stream » … Disponible début novembre sur l’ensemble des plateformes numériques mais aussi dans une édition digipack limitée, l’album qui se veut une énigme permanente parvient à éviter tous les pièges qui auraient pu le rendre hautain, élitiste voire carrément snob ! En lieu et place, il est tout simplement surprenant, déconcertant et même souvent un peu attachant … A découvrir donc !
|
