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GASTEROPODES KILLERS / DIES IRAE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 20 octobre 2009
 

Pogo Metal Express
(Gekill Prod – Trauma Social – 2009) 
Durée 29’24 – 10 Titres

http://gasteropodes.propagande.org
http://www.myspace.com/gekillprod
http://www.myspace.com/koinkoin
 
Mon premier est originaire de Romainville et joue un punk rock des plus engagés depuis 1992 tandis que mon second vient de Troyes et tire plus vers un registre teinté de hardcore et de metal depuis une grosse décennie … Il semblait naturel que la rencontre des Gasteropodes Killers et de Dies Irae donne naissance à un split album sur lequel chacun mettrait le meilleur de sa musique et c’est aujourd’hui chose faite avec « Pogo Metal Express », une rondelle brute de décoffrage sur laquelle chaque groupe a jeté pêle-mêle cinq titres. Habitués à partager les scènes avec des combos comme Tagada Jones, Washington Dead Cats et feu Les Porte Mentaux pour les Franciliens, avec Gilbert et ses Problèmes, Crazy Time ou les Skalimouchos pour les Champenois, les deux groupes ont fait leur possible pour que le résultat soit à la hauteur de la folie et de l’énergie qu’ils déploient en live … Et force est de constater que ça fonctionne plutôt bien, même si on est volontairement très loin du son des grands studios anglo-saxons !

C’est avec la rage des guitares de Droopy et Drunk mais aussi avec la voix très convaincante de Nath qui complète une section rythmique où Kristof assène nombre de coups de semonce que les Gasteropodes Killers forcent le respect, balançant dans les amplis toute leur hargne d’escargots et surtout toute leur gouaille et nous livrant quelques hymnes en puissance dans le genre de « La nuit nous appartient ». Bien décidé à ne rien garder de sa rancœur pour lui, le quartet nous sert coup sur coup « Classe ouvrière » et « Corrompue », deux pamphlets assassins, puis dérive avec toujours autant de force vers deux pièces qui invitent à la communion entre la scène et la salle, « Pogo Metal Express » et « Cannonball » … Dies Irae prend le relais illico presto dans un style tout aussi décapant mais cette fois plus métallique, Peuk usant de sa voix de façon très vindicative tandis que derrière lui, la guitare de Chychat, la basse de Duke et la batterie de Ben n’en finissent plus de déverser un tapis de bombes porteur de quelques tableaux forts dans le genre de « Dead Africa », « Guernica » ou « Canis Lupus ». Beaucoup de second degré et toujours autant de fougue pour des pièces comme « Rêve d’enfant » mais aussi pour « Koin Koin » finissent de faire basculer l’ouvrage du côté des meilleurs talents underground, ceux que l’on n’entendra pas ou si peu sur les radios périphériques, ou alors très tard le soir … Ca tombe bien, on n’est pas pressés d’aller se coucher !