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TONY COOK’S TRUNK O’FUNK pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 octobre 2009
 

Superstar
(Ways To Move – Jenny Records – Rue Stendhal – 2009) 
Durée 45’58 – 9 Titres

http://tonycookmusic.com
http://www.myspace.com/tonycookstrunkofunk

Les batteurs qui ont accompagnés James Brown dans les sixties sont pratiquement tous restés gravés dans la mémoire des fans du Godfather Of Soul mais le grand public connaît moins Tony Cook qui a pourtant été son complice durant trois décennies, participant notamment à des albums comme « Mutha’s Nature » et « Love Over-Due » et marquant le rythme pour la légende jusqu’à ses ultimes concerts … Remarqué également aux côtés de grands noms comme Etta James, Billy Ocean, Clarence Carter ou Robert Palmer, Tony Cook n’en aura pas pour autant renoncé à une aventure personnelle avec son groupe, Trunk O’Funk, dans lequel il assure également le chant et avec lequel il s’est offert quelques tubes dans les eighties. Relancée depuis la disparition de James Brown, l’histoire de Trunk O’Funk est repartie tranquillement avec la sortie confidentielle sur le net il y a un an de « Superstar » mais cet album sur lequel on remarque forcément la présence du grand Danny Ray, MC attitré du Hardest Working Man In Show Business, trouve depuis la fin de l’été 2009 une véritable distribution digne de son contenu.

Il a été formé à la meilleure des écoles et ce n’est pas surprenant si Tony Cook nous propose aujourd’hui une musique pleine de soul, de rhythm’n’blues et bien évidemment de funk, une musique riche et colorée que l’on évitera de comparer à celle du Godfather si l’on ne veut pas être sujet à une légitime frustration, n’est pas James Brown qui veut, une musique qui groove toutefois, et qui plus est sans aucune limite, sous le poids des guitares et des voix mais aussi des cuivres et qui fait chaud au cœur tant elle est interprétée avec ferveur. Servis accompagnés d’un superbe livret en Français dans lequel les photos sont directement issues du dernier concert de Trunk O’Funk au New Morning, les « Superstar », « Groove Slider », « Cannon Ball », « Come Back » et autres « Hey Hey What You Got To Say » laissent planer une sensation pleine d’un mélange de sensualité, de chaleur humaine et de plaisir de jouer, le tout se voyant rehaussé à chaque instant par une petite touche cuivrée qui donne encore un peu plus de piment à un cocktail délicieusement énergisant qui n’en finit plus d’exciter les papilles. Ce Tony Cook est indiscutablement le musicien idéal pour raviver chez les amateurs du genre l’envie de déguster un bon funk à l’ancienne !