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EOLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 14 octobre 2009
 

Eole
(Autoproduction – 2009) 
Durée 55’37 – 12 Titres

http://www.myspace.com/myspaceole

On est loin du souffle léger que ce nom emprunté à la mythologie grecque évoque spontanément puisque loin d’être un dieu et de se contenter de faire du vent, cet Eole là est un combo francilien qui donne dans un registre où la pop se teinte naturellement de relents metal … Réunis depuis 2006, Aurélia au chant, Sébastien aux guitares, Rémi à la basse et Tomas à la batterie ont fait le pari de s’appuyer sur des influences allant de Skunk Anansie à Police en passant par King’s X et Dream Theater pour proposer une musique où les mélodies se laissent bousculer par de grosses guitares et par des rythmiques costaudes. Produit par Yann Klimezyk, le guitariste de Mypollux, et accompagné dans la réalisation par Jey de Watcha, Flo de Mypollux et Jay de Sihia et Hewitt, ce premier effort éponyme d’Eole pourrait bien conduire le groupe à récolter la tempête qu’il mérite … 

Ils ont osé faire le pari d’écrire des textes en Français et de jouer des mélodies métissées dans lesquelles on trouve aussi bien des arpèges bien fluides que des déluges de riffs tendus à bloc et le résultat se révèle payant dès le premier morceau ! La voix d’Aurélia s’offre le luxe de changer de registre à chacune des impulsions données par la guitare et on se laisse très vite prendre à un jeu subtil où les morceaux nous font le coup de passer du chaud au froid en prenant soin de ne jamais s’abaisser à être tièdes. Mariant les genres avec un talent inné, Eole trouve à chaque instant une nouvelle originalité et l’assume pleinement, n’hésitant pas à essayer des recettes pas toujours gagnées d’avance mais qui s’inscrivent à l’arrivée dans un ensemble bien homogène et surtout très intéressant. Eole joue à « L’Equilibriste » pour mieux « Entrer dans la danse », balance ses mélodies « En boucle » pour mieux insister sur une dualité « Pression/Dépression », nous accueille sur « Le pas de la porte » et nous laisse au bout du compte sans « Un doute » sur la solidité d’un album qui devrait forcément laisser des traces derrière son passage. La transposition à la scène promet d’être passionnante !