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THE LOST COMMUNISTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 26 octobre 2009
 

The 12 Last Nights Of A Pastor Judged Guiltry
(Some Produkt – 2009) 
Durée 36’17 – 13 Titres

http://thelostcommunists.com
http://www.myspace.com/thelostcommunists

Ne vous fiez pas à leur bio, The Lost Communists ne sont pas des agents doubles soviétiques infiltrés dans la musique occidentale depuis 1964 mais bel et bien des Limougeauds décidés à frapper un grand coup en mettant leur premier album dans les bacs ! Il faut avouer que les cinq garçons ont de quoi tenir leurs promesses puisque à force de concerts et de premières parties prestigieuses mais aussi de prestations endiablées sur la scène des Découvertes du Printemps de Bourges et sur celle du Festival Rock For People de Prague, le combo a acquis une certaine respectabilité et surtout une expérience digne des meilleures formations. Fort d’un style où le rock se laisse rejoindre par la soul et où l’énergie transpire par tous les pores de la peau de chacun de ses membres, The Lost Communists reprend à son compte l’expérience de ses aînés, de Jerry Lee Lewis à Little Richard en passant par Otis Redding mais aussi par Sly And The Family Stone, et nous assaisonne aux petits oignons une rondelle qui flatte les papilles ! Visite guidée …

De brûlots de pur rock’n’roll en perles très rhythm’n’blues, ces transfuges des sixties nous en mettent plein les oreilles à grand renfort d’un son cradingue juste ce qu’il faut pour que ça sonne d’époque et d’une production fouillée où l’on sent toute l’expérience de Matt Verta-Ray. Ca tombe bien, on finissait par se lasser du son bien propret des groupes de rock modernes et du groove bien trop régulier pour être honnête de certaines formations qui n’adoptent du bad boy que le look mais absolument pas la manière d’être et de jouer. Dans The Losts Communists,  pas de tromperie cachée au coin d’une piste, les saturations sentent bon les Marshall et les distos ne viennent pas de la console mais bel et bien des instruments que les cinq énergumènes maltraitent avec une certaine élégance. Les morceaux interpellent, dans le bon ou dans le mauvais sens mais toujours avec la même franchise, la même façon de regarder l’auditeur droit dans les yeux et de lui vider son sac à leur propre manière, que ça lui convienne ou non … On en passe par des sessions au accents garage et par d’autres dignes des clubs feutrés de la Big Apple mais loin d’essayer d’imposer une dictature d’un autre temps, le groupe propose des « Tell Me Who He Is », ses « Life Is A Bitch », ses « Next Trip », ses « Crocodile Leather Pants » et ses « Glad To Get Off On You » que chacun aura le loisir de prendre ou de laisser selon ses affinités ou son humeur du moment. On peut être sixties sans faire dans le revival, The Lost Communists en est la preuve vivante !