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DIDIER SUPER ET SA DISCOMOBILE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 08 octobre 2009
 

La merde des autres
(Label Maison – PIAS – 2009) 
Durée 31’15 – 17 Titres

http://www.didiersuper.com
http://www.myspace.com/didiersuper

C’est en 2004 que Didier Super a mis dans les bacs son premier album, « Vaut mieux en rire que s’en foutre », et contre toute attente, ce que l’on pouvait prendre à l’époque comme un phénomène appelé à exploser en vol aussi vite qu’il y était monté est devenu un artiste durable, un de ceux que toute une génération idolâtre au point d’acheter quarante milliers de copies de sa première œuvre … S’en suivra un quasi-bide commercial avec « Ben quoi ? » mais le public continue à se bousculer aux concerts et c’est bien ce qui compte le plus aux yeux de cet ovni qui en prend acte et qui offre même cet opus sur son site web, se fendant pour jouer la carte de la diversification d’une bande dessinée mais aussi d’une comédie musicale qui devrait se jouer à partir de l’automne 2010. Histoire de ne pas trouver le temps trop long, Didier Super regroupe ses copains de la Discomobile et nous inflige en attendant une de ses nouvelles plaisanteries, un album de reprises qu’il baptise, non sans raison parfois, « La merde des autres » … Attendez-vous d’ores et déjà au pire ! 

Dix sept titres, dix sept « Merdes des autres » numérotées méticuleusement que Didier Super nous invite dans le style qui lui est propre à reconnaître en nous donnant des indices ou tout simplement en nous demandant de nous démerder … Le marché est simple, Didier Super reprend les tubes des trente dernières années et toi, pauvre auditeur qui pense être cultivé, tu te rends compte que tu connais au moins aussi bien que lui toutes ces « merdes » dont te ne te souvenais souvent plus le moins du monde, et heureusement pour toi ! Résultat, tu culpabilises, tu te sens toi-même devenir un gros beauf et pour donner le change, tu marches les deux pieds en avant dans le délire, fredonnant ou plutôt beuglant avec ta nouvelle idole des jeunes des « merdes » empruntées à Sophie Marceau, à Mécano, à Début de Soirée, à Image, à Elsa, à Claude François, à Marc Lavoine ou même à Il Etait Une Fois et à Scorpions … Didier Super y torture les textes, y émascule les sons, y détruit toute ébauche de mélodie et tout bien pesé s’en sort avec des covers punkisantes souvent pas plus mauvaises que des originaux parfois à peine convenables pour la soupe populaire. En gros, et pour résumer, c’est du Didier Super, ni plus ni moins mais quand même un peu plus que moins, tu en fais ce que tu veux, tu l’achètes, tu le télécharges, tu le voles ou tu passe à autre chose … mais franchement ça serait dommage !