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PEARL JAM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 06 octobre 2009
 

Backspacer
(Universal – Island Records – 2009) 
Durée 36’35 – 11 Titres

http://www.pearljam.com
http://www.myspace.com/tenclub

Né sur la scène de Seattle à l’aube des nineties, Pearl Jam est rapidement devenu un des groupes les plus populaires de la mouvance grunge et son engagement physique mais également politique lui aura permis en tout et pour tout de vendre plus d’une trentaine de millions de ses albums uniquement sur son territoire. Marqué par la valse des batteurs, le groupe a été rejoint en 1998 par Matt Cameron, transfuge de Soundgarden, qui évolue encore aujourd’hui aux côtés de Jeff Ament à la basse, Stone Gossard et Mike McCready aux guitares et enfin Eddie Vedder à la guitare et au chant. Seul véritable rescapé de la grande époque du grunge, Pearl Jam propose aujourd’hui un nouvel album studio, le neuvième, dans lequel le quintet joue une fois encore la carte de la simplicité et du dépouillement et s’en vient le porter jusqu’aux oreilles d’un public qui, à défaut d’être aussi nombreux qu’à la création du quintet, ne se lasse toujours pas d’une formation qui a adopté pour ligne de conduite celle de la franchise. Sans avoir le moins du monde envie de révolutionner le rock, Pearl Jam le joue au maximum de ses capacités et ça se révèle bénéfique pour tout le monde !   

Ils étaient plus d’un à l’attendre ce nouvel effort de Pearl Jam et pour tout avouer, si le contenu en a été précieusement gardé jusqu’au jour de sa sortie, la patience des fans aura très largement été récompensée puisque c’est un véritable monument caractéristique de ce que Eddie Vedder et sa bande savent faire de plus savoureux qui nous est présenté au travers de ce « Backspacer ». Trois guitares tour à tour ravageuses, délirantes ou tout simplement aériennes, une rythmique qui fait bien plus qu’accueillir les morceaux pour carrément les porter vers le haut, il n’en faut pas plus pour que les « Gonna See My Friend », « The Fixer », « Supersonic » tracent une voie très fortement marquée du sceau du rock’n’roll et que des titres plus délicats comme « Just Breathe », « Unthought Known » ou « Speed Of Sound » s’imposent comme de véritables hymnes populaires capables de diversifier le public tout en s’attirant les faveurs des radios. A défaut d’être surpris par le contenu de ce nouvel opus des Américains, on est content d’y retrouver la griffe si caractéristique de Pearl Jam et celle non moins attachante de Brendan O’Brien, producteur historique du groupe sur quatre de ses albums qui, en dehors de la récente remasterisation de « Ten », n’avait plus travaillé avec lui depuis plus de dix ans. Ceux qui n’attendaient rien d’autre de la part de Pearl Jam qu’une suite logique de leurs précédents albums en auront bien plus que pour leur argent !