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PROG AROUND THE WORLD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 octobre 2009
 

Prog Around The World
(Magna Carta – 2009) 
Durée 61’00 – 12 Titres

http://www.magnacarta.net
http://www.myspace.com/magnacartarecords

Il y a une quarantaine d’années que le rock progressif traîne derrière lui son lot de fans irréductibles d’une part et son lot de détracteurs de l’autre … Ou peut être devrions nous dire « les rocks progressifs » puisque ce sont différents courants qui ont la lourde charge de représenter un genre pas toujours évident à aborder pour le profane. Porté par plusieurs écoles et par divers courants comme le néo-prog ou le métal progressif, ce qu’il est convenu d’appeler de manière très générique le prog aura offert au public quelques pointures comme King Crimson, Genesis, Marillion ou Camel et bien évidemment Pink Floyd côté Anglo-Saxon et Ange côté Français. Bien décidé à élever le débat, le label new-yorkais Magna Carta nous propose aujourd’hui un tour du monde de la branche la plus virulente du genre en prenant soin de nous emmener simultanément vers diverses couleurs musicales … « Prog Around The World », c’est aussi un plaidoyer pour plus de tolérance face aux diversités humaines et artistiques !

A quelques exceptions près, les groupes qui se rejoignent sur ce florilège ne sont pas parmi les plus médiatiques du rock, et pourtant on compte en leur sein des pointures comme Jordan Rudess et Mike Portnoy, respectivement claviériste et batteur du grand Dream Theater réunis avec à leur côté Tony Levin à la basse pour un titre de Liquid Trio Experiment extrait de leur album « Spontaneous Combustion ». On remarquera également dans Martone le guitariste canadien du même nom mais aussi Daniel Adair de Nickelback à la batterie et la guitariste émérite Jennifer Batten (Michael Jackson, Jeff Beck …) mais qu’ils viennent de Hongrie ou d’Israël, des Pays Bas ou du Brésil, de Suède ou encore d’Italie, chacun des groupes ne démérite à aucun moment, démontrant aux derniers récalcitrants que le prog ne se résume pas à une succession de notes tordues assemblées à la va comme j’te pousse pour les rendre les plus compliquées possible à appréhender et que dans le genre, il est possible non seulement de créer des mélodies chiadées mais aussi de le faire sur différentes tonalités. On signalera pour la fine bouche la présence d’un représentant français, Anthropia, qui nous délivre un rock bien saignant, plein de nuances et de successions de claviers et de guitares, et qui se permet de tenir la dragée haute aux formations déjà citées mais aussi à Age Of Nemesis, Derdian, Ethan Brosh, Lemur Voice, Ozric Tentacles, Khallice, Stripsearch, The Hideous Sun Demons et enfin Ola Frenning & Christofer Malmstrom. En à peine plus d’une heure, « Prog Around The World » a de quoi éveiller des vocations et faire taire les mauvaises langues … Que demander plus à un album de musique ?