Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

HOLYHELL pdf print E-mail
Ecrit par Alexx Schroll  
jeudi, 01 octobre 2009
 

Holyhell
(Magic Circle Music – 2009)
Durée : 70’ – 13 Titres

http://www.myspace.com/holyhellofficial

Holyhell est une formation de power/symphonique métal créée en 2005 et produite par Joey DeMaio, oui, LE Joey DeMaio de Manowar, le groupe bien connu des années 80-90 dont le slogan « Death to false metal », les peaux de bêtes et les concours de décibels restent encore dans toutes les mémoires et tous les tympans. D’ailleurs, le batteur de Holyhell n’est autre que Rhino, qui a brièvement remplacé Scott Colombus derrière les fûts des Kings of Metal dans les années 90. Pas des petits nouveaux de la scène métal en sorte, si l’on fait peut-être exception de la vocaliste Maria Breon, qui elle vient du lyrique. Une pochette noire classieuse et une atmosphère très nordique/heroïc fantasy dans les visuels de l’album, chère au métal symphonique, nous place quelque peu dans l’ambiance. Alors, à quoi peut-on s’attendre ? Une suite logique de Manowar, sachant que ces derniers ont progressivement évolué vers le symphonique ces dernières années, ou une savante alliance entre heavy traditionnel et courants nouveaux ?

Nous voilà fixés dès l’écoute du premier morceau, « Wings of light » : on a droit à du heavy de bonne facture, avec solos que ne renieraient pas Malmsteen, que le synthé oriente naturellement vers le symphonique, sur lequel vient de poser un chant féminin, assez inattendu puisque les intonations penchent plutôt vers la pop que le métal ou le lyrique, mais ce mélange n’est pas inintéressant et saura ravir les inconditionnels du genre. « Holyhell », tout au long de ses 70 minutes, est homogène, les morceaux speed (« Apocalypse », « Holy water… ») alternent avec les mid-tempos (« Wings of light » , « Prophecy »…) et ne sont pas sans rappeler Manowar bien sûr, mais aussi Rhapsody, Yngwie Malmsteen et d’autres furieux de la même espèce. Tous les ingrédients du heavy symphonique sont là : synthé omniprésent, mais qui peut agresser les oreilles des non-initiés au bout de quelques morceaux, solos de grattes à 35 notes/seconde et double pédale en veux-tu… les mordus de symphonique devraient être comblés ! Bien sûr, le groupe nous a concocté la sacro-sainte ballade indispensable à tout bon album de métal qui se respecte, « The fall », où l’on remarque des intonations à la Barbra Streisand chez la chanteuse, ce qui ôte totalement le côté métal de la force pour le transformer en un hard-variété, certes extrêmement bien fait, mais qui pourra dérouter les plus hardcore d’entre nous.  Au final, je conseillerais aux fans de très lourd ou au contraire de plus subtil, de passer leur chemin, mais je dirais également que Holyhell sera un must pour les autres, ceux qui ont apprécié Manowar et consorts pendant les roaring eighties, et qui auront trouvé leur bonheur dans le symphonique actuel !