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BERRI TXARRAK pdf print E-mail
Ecrit par Alexx Schroll  
mardi, 22 septembre 2009
 

Payola
(Roadrunner records – 2009)
11 titres

http://www.berritxarrak.net
http://myspace.com/berritxarrak

Berri Txarrak (prononcez ‘tcharak’) ne sont pas des nouveaux venus dans le monde du rock puisque ces gars-là existent depuis 1994. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur parcours est extrêmement fourni et atypique. Tout d’abord parce qu’ils ont choisi d’exprimer leur rock sans concessions en Euskera (langue basque), ensuite parce qu’ils se sont produit dans le monde entier depuis leur création et notamment lors d’une tournée marathon qui dura 3 années en Asie, Amérique, Europe … Last but not least, on retrouve l’illustre Steve Albini (Nirvana, PJ Harvey, Page & Plant … pour ne citer qu’eux) à la production du sixième album du groupe : « Payola ». Avec tous ces critères remarquables, on peut s’étonner que le groupe n’ait pas fait davantage parler de lui dans notre beau pays jusqu’à présent ! Brut de décoffrage, le son de cet album reflète l’âme du groupe : foin d’effets et de surproduction, on apprend qu’il a été enregistré en analogique, en 16 pistes, et que l’ami Albini a effectué la prise son pendant que le groupe jouait live, sans quasiment faire de retouches. Sur cet opus, Berri Txarrak se veut donc direct, droit au but, sans fioritures, en un mot : rock. Et croyez-moi, c’est bon !

« Folklore » ouvre le bal, mais ne vous fiez pas au titre : ce n’est pas du traditionnel basque que vous aurez dans les esgourdes ! Les morceaux, aussi bons et efficaces les uns que les autres, s’enchaînent naturellement. L’ensemble est admirablement bien mené et cohérent, le chant basque, rageur ou davantage posé selon les titres, est un vrai bonheur à l’oreille et m’a rappelé que l’Anglais n’était pas exhaustif dans le rock ! Brutal, speed, carré, mais non dénué de finesse, on pense parfois à Pearl Jam époque Ten (ex : « Jainko Ateoa ») ou encore à Weezer ou le Nirvana de « In Utero ». Surfant entre punk, grunge et rock pêchu, les Berri Txarrak, comme leur nom ne l’indique pas (« mauvaises nouvelles ») créent la surprise avec ce « Payola » digne des plus grandes productions du sieur Albini, et devraient sans aucun doute se faire connaître du public français d’ici peu … Leur Myspace, sur lequel l’intégralité du nouvel album est disponible en streaming, déploie la liste de leurs très nombreuses dates françaises d’octobre, en première partie des Burning Heads qu’on ne présente plus, il y en a fatalement une près de chez vous … eskerrik asko (merci) Berri Txarrak !