mardi, 29 septembre 2009
En attendant la fin
(Autoproduction – 2009)
Durée 26’08 – 6 Titres
http://www.myspace.com/carneband
http://www.myspace.com/sonorasso
 Formé il y a moins d’un an autour de membres issus de Brainwash et de Koloskopia, Carne est un combo francilien membre du collectif Sonorasso qui n’a pas froid aux yeux et qui souhaite ouvrir sa musique au plus grand nombre possible en s’efforçant de ne pas s’imposer de limite, de frontière trop rigide entre les styles utilisés … Influencés par des formations venues du punk, du metal, du dub, du grunge ou encore du hardcore, Thomas P. à la guitare et au chant, Benoît Bedrossian à la guitare, Ashley Mungaroo à la basse et Alexandre Byrde à la batterie ont choisi de frapper un grand coup d’entrée de jeu en proposant un premier maxi qui fait montre de leurs talents respectifs mais aussi et surtout d’une volonté commune d’aller de l’avant en mettant chaque individualité au service d’un véritable esprit de groupe.
Carne a bien compris que son originalité était un de ses principaux atouts et à l’heure où le groupe travaille déjà sur un premier album, il a senti bon de nous présenter quelques-uns de ses titres histoire de nous mettre l’eau à la bouche mais aussi d’inviter les professionnels et les programmateurs à se pencher sur son cas qui n’est pas désespéré, loin de là, puisque le quartet versaillais a largement de quoi séduire. Des ambiances les plus psychédéliques aux débauches d’énergie les plus folles, « En attendant la fin » propose un tour d’horizon un peu haché mais tellement prometteur de ce que Carne sait faire que l’on se retrouve très vite séduit par un groupe qui joue avec les notes comme un chat le fait avec une souris, les poussant dans leurs derniers retranchements pour aller le rechercher l’instant d’après à grand renfort de saturations et d’effets en tous genres. On appréciera autant les arpèges finauds et les voix délicates que les riffs les plus durs et les cris les plus fous, traversant un peu contre le sens du temps mais toujours avec le même plaisir « Nos années perdues » pour s’en aller jusque vers « Des corps sains » ou encore vers « Les vivants ». Malgré que le maxi ne soit qu’une simple carte de visite, Carne a déjà mis les formes pour la réalisation de cette première tartine et on saluera le rendu général très pro et l’artwork soigné qui accompagne le tout, signe que ces quatre gars là n’ont pas encore dit leur dernier mot. On y croit tout comme eux !
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