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MOI CAPRICE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 17 septembre 2009
 

Whe had faces then
(Glorious Records – Rue Stendhal – 2009) 
Durée 46’42 – 11 Titres

http://www.moicaprice.com
http://www.myspace.com/moicaprice

Ce n’est que depuis 2008 et la sortie en France de leur précédent opus, « The Art Of Kissing Properly », que notre pays s’intéresse tout comme quelques autres à la musique de Moi Caprice, formation danoise aux inspirations francophiles qui a placé quelques tubes au sommet de ses charts nationaux avant de s’en aller tourner dans toute l’Europe mais aussi en Amérique du Nord et au Vietnam. Retourné aux très fameux Sweet Silence Studios de Copenhague où Metallica a jadis mis en boite ses premiers efforts, le quartet emmené par Michael Møller (chant et claviers), David Brunsgard (guitare), Jakob Millung (basse) et Casper Henning Hansen (batterie) a remis le couvert dans un registre toujours autant dédié à une indie pop finement ciselée … Malgré une vingtaine de chansons prêtes à être enregistrées, Moi Caprice n’en couchera que quatorze sur la bande pour à l’arrivée n’en garder que onze sur un nouvel effort où l’on trouve même quelques guests. L’aventure se poursuit de fort belle manière …

C’est une continuation logique de son précédent effort à laquelle s’est spontanément livré Moi Caprice, les sonorités de « We Had Faces Then » restant sensiblement toujours dans une même droite ligne très fortement teintée des influences eighties que le groupe affiche clairement mais le rendu se voulant quand même un peu plus symphonique, histoire de renouer autant que faire se peut avec les premières amours de ces quatre Danois. On retrouve dans le ton un petit côté Bowie pas désagréable du tout qui nous ramène vers « Scary Monsters » ou encore « Absolute Beginners » mais les morceaux de Moi Caprice affichent surtout une très forte personnalité avec des pièces comme « Rising And Falling Points Of Dust », « Something Very Clouded » ou « The Same House Seen From All Possible Angles » qui ne manquent jamais de mettre en avant non seulement un imposant talent d’écriture mais aussi une capacité toute particulière à composer de belles mélodies et à les arranger en leur offrant des cuivres, des vents ou encore des cordes. On ne manquera pas également de remarquer la présence récurrente de chœurs et tout particulièrement ceux de Sophie Sleigh-Johnson, compagne de Jeff Knowles qui a coproduit l’ouvrage avec le groupe, et on saluera d’ores et déjà un album ambitieux à paraître à la mi-octobre mais aussi d’un premier single, « Love At Last Sight », qui devrait très rapidement arriver sur toutes les fréquences pop dignes de ce nom. A confirmer en live lors des dates françaises annoncées dès la fin novembre …