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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 13 septembre 2009
Strike!
(Counter Records – PIAS – 2009)
Durée 43’30 – 12 Titres
http://www.counterrecords.com
http://www.myspace.com/counterspace
 C’est avec en tête l’envie de monter un label pas comme les autres que les petits gars de Ninja Tune ont fait le pari de mettre à plat tout ce que les musiques électroniques pouvaient avoir de mieux en leur associant en prime une bonne dose de rock barré, de new wave, de pop et pourquoi pas de hip hop … Et cela fait maintenant quelques années que ça dure, l’occasion rêvée pour Counter Records dont les bureaux sont installés entre Londres et Montréal de nous proposer un échantillon le plus disparate possible de tout ce que le label a su récolter de meilleur en terme de sons et d’inspirations. Une véritable ode au versant le plus visionnaire de groupes venus des quatre coins de la planète puisque du Sud de l’Angleterre jusqu’en Australie en passant par New York et Los Angeles, les formations se battent presque pour figurer au rang des sept heureux élus pour l’élaboration de cette une tartine des plus explosives !
On retrouve bien évidemment sur « Strike ! » The Heavy pour deux titres tirés de différentes époques mais aussi Pop Levi, une formation tellement inspirée qu’elle a su remettre sur le devant de l’affiche l’esprit barré des Stooges tout en réussissant à faire l’unanimité chez les frères ennemis Gallagher. Si ce n’est pas un exploit, on n’y connaît rien ! Suivent de près des combos comme The Death Set, Cougar et Spokes qui, à raison de deux morceaux chacun, démontrent qu’il y a de la réserve pour ce qui est de renouveler le versant le plus psyché de l’electro-rock au niveau mondial et c’est enfin avec deux surprises que Counter Records achève d’enfoncer le clou en présentant d’une part Ape School alias Michael Johnson et de l’autre John Matthias déjà connu des fans de Radiohead puisqu’il avait participé à « The Bend ». Quelque peu décousu, compilation oblige, « Strike! » a comme intérêt essentiel de mettre bien en avant une scène ambitieuse et décomplexée qui ose créer dans des domaines pas forcément évidents à diffuser et encore moins à commercialiser. Un grand coup de chapeau donc à Counter Records pour cette initiative qui devrait être encore plus souvent utilisée par les petits et moyens labels pour mieux faire connaître des groupes qui en valent généralement la peine !
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