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THE DODOZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 12 septembre 2009
 

The Dodoz
(Murrayfield – Discograph – 2009) 
Durée 36’55 – 11 Titres

http://www.myspace.com/thedodoz
http://www.myspace.com/murrayfieldmusic

Ils n’ont beau être encore que des sales mômes, The Dodoz peuvent déjà se vanter d’avoir derrière eux un curriculum vitae à faire hurler d’envie nombre de groupes puisque les Toulousains ont eu le privilège de jouer en compagnie de Franz Ferdinand, des Babyshambles ou de Stereophonics mais aussi de fouler les planches des plus grands festivals comme Solidays, les Francofolies, les Transmusicales ou encore le Paléo Festival … Pas mal quand on sait qu’une seule démo figurant sur la compil CQFD des Inrocks a suffit à déclencher ce véritable raz de marée et surtout à faire se déplacer rien de  moins que Peter Murray qui a aussitôt pris le groupe sous son aile protectrice mais aussi quelque peu intéressée. Depuis, Géraldine au chant et à la basse, Jules et Vincent aux guitares et Adrien à la batterie se sont payés le luxe d’enregistrer un album, de créer le buzz sur tous les nouveaux médias et même de donner naissance à la première application iPhone française … Rien de tel pour être certain de crever l’écran !

C’est un premier effort à la fois très jeune et paradoxalement très mature que nous présentent The Dodoz, un peu comme si l’indie-pop et le post-punk n’avaient déjà plus le moindre secret pour cet ovni rock où évoluent une paire de jumeaux mais aussi une chanteuse au charisme indiscutable et à la tessiture fort intéressante. Si les compos ne brillent pas forcément par leur côté philosophique, on ne peut certainement pas le reprocher à une jeune formation qui évoque des sujets de son âge, le centre des préoccupations de The Dodoz se trouvant tout naturellement du côté du sexe opposé mais aussi de la musique, quoi de plus normal, ou encore de tout ce qui touche au passage de l’adolescence à l’âge adulte ou du moins à ce qui lui ressemble. On saluera la sincérité du jeu et la virulence des guitares qui débitent du riff avec beaucoup de méthode et si tout n’est pas encore parfait dans cette première rondelle éponyme, au moins a t’elle le mérite de bien nous faire comprendre à grand renfort de « Middle Of The Night », « Do You Like Boys ? », « Werewolf In Love » et autres « Weapon » et « Queen In A Tower » que ces quatre trublions ont une sacrée envie de rester accrochés au devant de la scène pour une durée que l’on prédit déjà longue et prolifique. Une affaire à suivre de très près !