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BRAIN DAMAGE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 14 septembre 2009
 

Short cuts live
(Jarring Effects – Discograph – 2009) 
Durée 65’29 – 11 Titres

http://www.myspace.com/braindamagedub

Brain Damage a frappé un grand coup en sortant « Short Cuts » il y a environ dix huit mois et c’est tout naturellement que le combo stéphanois s’en est allé une fois encore porter les compositions de son quatrième album, sans doute le plus ambitieux, à un public de plus en plus nombreux et surtout de plus en plus touché par l’ouverture du groupe sur divers horizons sonores et musicaux. Dix années d’une pratique intensive de l’expérimentation auront permis à Martin Nathan et Raphaël Talis de se créer un style unique et d’ouvrir la voie à une scène dub hexagonale qui a vu derrière eux naître et s’installer les High Tone, Improvisators Dub et autres Kaly Live Dub. L’heure était donc venue de laisser une trace discographique de ce que peut proposer Brain Damage en live et c’est tout naturellement à la maison que le groupe s’est exécuté, remplissant pour l’occasion Le Fil à Saint Etienne un soir de mai dernier. Retour sur une soirée visiblement mémorable … 

Pour ce duo basse / machines des plus intéressants, l’essentiel n’est pas de construire mais bien au contraire de démonter pièce par pièce chacune des structures musicales qui semble vouloir s’imposer à lui, Brain Damage s’attachant toujours à le faire de la plus surprenante des manières en étirant ses pièces à l’infini et en leur imposant des effets qui dépassent le cadre du simple dub pour aller jeter leur dévolu sur des accents plus proches de la techno. De l’Arabe, du Français, de l’Anglais, rien n’est négligé pour que les morceaux du groupe attaquent le public de front et ne lui laissent aucun moment de répit et c’est en mélangeant son côté sensuel le plus évident à une grosse débauche d’énergie que Brain Damage nous emmène presque de force dans des pièces complètement ahurissantes comme « Mundhu », « Sterile », « Mi Nismo Voda (Broj 2) » ou encore « Genetic Weapon », abusant pour ce faire d’artifices technologiques en tous genres et insistant sur les infra-basses pour que toute ébauche de résistance de la part de l’auditeur soit quasiment vouée à l’échec. De résistance il ne semble de toute façon jamais être question et c’est une salle conquise par l’originalité des morceaux mais aussi et surtout par leur très grande subtilité qui suit Brain Damage dans le moindre de ses mouvements, saluant comme il se doit une prestation de très haut vol que tout un chacun pourra (re-)découvrir dans la platine à partir du 28 septembre prochain. Dub forever …