samedi, 12 septembre 2009
Ep
(Autoproduction – 2009)
Durée 18’19 – 4 Titres
http://www.myspace.com/benoitetlalune
 Benoit Berrou s’est fait connaître en composant pour le cinéma mais pour cet auteur et compositeur originaire de Brest, il semblait indispensable de pouvoir transposer ses créations à la scène avec un véritable groupe et c’est ainsi qu’est né Benoit & la Lune, un concept où ce guitariste et violoncelliste peut laisser libre cours à son âme vagabonde façonnée à force des nombreux voyages que le jeune homme a effectués … Défini dès son plus jeune âge comme un rêveur invétéré, Benoit a toujours été plus ou moins dans la lune et c’est par un juste retour des choses qu’elle lui offre aujourd’hui un groupe dans lequel on remarque Julie Régimbart au violon et à la voix, Manu C à la guitare, Jean-Christophe Bournine à la contrebasse et Bruno Desbiolles aux percussions. A la fois acoustique et explosif, ce premier maxi de Benoit & la Lune laisse entrevoir un possible bouleversement sur l’échiquier de la nouvelle chanson française …
Ce qui fait l’originalité de Benoît & la Lune, c’est avant toute chose l’utilisation récurrente des cordes mais bien plus que cette seule particularité, c’est l’osmose qui se crée entre les musiques et les textes, entre le versant poétique et le versant swinguant de ces quatre morceaux qui se veut irrésistible. De ses influences qui vont du blues au folk en passant par le rock et la pop, Benoit Berrou a su ne garder que le meilleur et c’est en se mettant en scène à un juste milieu entre Léo Ferré et Pink Floyd qu’il se livre à une expérience totalement hallucinante, celle d’une musique hybride qui ne veut reconnaître aucun interdit, celle d’une musique à fleur de peau qui donne le frisson de différentes manières selon les morceaux mais qui le donne à chaque fois. Si la voix et plus particulièrement la diction rappellent parfois un peu Noir Désir, si le violon ne peut décemment pas faire penser à autre chose qu’à Louise Attaque, Benoit & la Lune a pourtant réussi à ouvrir une brèche qui lui est propre en utilisant pour faire passer ses émotions un mélange original où le langage utilisé reste majoritairement le Français mais où des bribes d’Anglais ou même d’un langage imaginaire peuvent à l’occasion être intercalées pour donner à des chansons comme « Je suis venu », « Tard dans la vie », « Sur les toits » et « Reflection » un charme définitivement incomparable. Le jour où la France se réveillera avec un de ces titres dans la radio, c’est une page de sa culture musicale qui sera enfin prête à être tournée !
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