vendredi, 21 août 2009
LIVE @ BB KING BLUES CLUB
JOHN NEMETH, JOHN LEE HOOKER JR. & WALTER TROUT
BB KING BLUES CLUB – NEW YORK CITY (USA)
Le 14 août 2009
http://www.johnnemethblues.com/
http://www.myspace.com/johnnemeth
http://www.johnleehookerjr.com/
http://www.myspace.com/johnleehookerjunior
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Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues
Vendredi 14 août, dans la chaleur moite et torride de la Grande Pomme (85°F, 85% d’humidité), il fallait trouver un brin d’ombre et de fraicheur. Ca tombait bien, j’avais repéré quelques bluesmen prêts à en découdre sous les spots brûlant de la scène du BB King.
Ouverture des portes à 6pm, installation à des tables façon cabaret, personne debout et on consomme. Politique de la maison, conso obligatoire Ten box par set, et ceci en plus du billet doux acheté pour le(s) show. Ils étaient trois ce soir là, John Nemeth, John Lee Hooker Jr et enfin Walter Trout.
Une heure à chacun pour se produire. Les changements de plateaux se font à une allure fulgurante. Le premier à se lancer est notre ami John Nemeth avec sa formation venue tout droit de Syracuse … celui de l’état de New York. John Nemeth va, une heure durant, nous présenter son dernier opus, « Love Me Tonight », sorti en janvier 2009. C’est justement sur ce titre phare de l’album que John Nemeth entre en scène. Naviguant entre la soul, le rhythm & blues et le blues avec sa voix romantique de crooner, il va nous délecter des « Love Me Tonight », « Fuel For Your Fire » et du swing sur « Too Good To True ».
John Nemeth va dès les premières notes enflammer la salle. Le public répond au quart de tour, on n’hésite pas à se lever pour venir taper dans la main de l’artiste. John Nemeth est aussi un excellent harmoniciste. Un son pur et maniant avec brio le chromatique. Accompagné de ses musiciens, Robert Welsh à la guitare, Smokey Davis à la basse, Jake Smolowe aux claviers et Nick Fishman aux drums qui auront fait du super boulot. Pas de rappel car derrière on attend un autre showman et autre John, John Lee Hooker Jr.
A peine le temps d’aller serrer la patte à John Nemeth et d’échanger quelques mots, voilà qu’on annonce John Lee Hooker Jr. ! En fait, défile sur les deux écrans géants la vidéo de « The People Want a Change » réalisée par une équipe de petits français, Le Studio Mercier produit par Callicore Production. Là aussi pendant une heure cela va être du grand « chaud ». Arpentant la scène de long en large, le John ne se laisse pas de temps de pause, enchainant les morceaux comme « Got My Mojo Working » où le public a participé à 100% ou « Blues Ain’t Nothin’ But the Pimp » de son dernier album.
En intercalant quelques titres du précédent, « Cold As Ice », ( « Fed Up », « Trapped », « In the Mood », « Do Daddy ») John nous offre une grande panoplie de styles, blues, funk, rhythm & blues, etc. On aura droit à une très belle version de « Stormy Monday » laissant le guitariste Rodney Street s’exprimer sur le devant de la scène. Puis avant le bouquet final sur un « Boogie» endiablé, là encore grosse participation du public qui se met à danser entre les tables pour sa version de « Boom Boom ».
Là aussi il n’y a pas de place pour un rappel car dans la foulée c’est Walter Trout qui ferme la marche, et là, ça va aller à 100 à l’heure. Une p’tite descente du manche à un millier de notes pour s’échauffer les didis et c’est parti mon kiki !
Là aussi je me répète, c’est la foule en délire. Car le Walter il en met des notes, et le guitariste amateur qui partage ma table est aux anges. Bon le problème c’est que le gars joue super fort. A mon avis il y a un challenge avec Popa Chubby qui est passé peu avant dans un Caf’Conc’ New Yorkais, les notes de guitare résonnent encore entre les Skyscraper de Manhattan. Cela dit, Walter nous distille un bon blues rock et sait aussi jouer très finement de bons blues lents. On sent bien qu’il y a de la complicité entre ces gars là, Rick Knapp à la basse, Michael Leasure à la batterie, Sammy Avila aux claviers, tout ce beau monde entoure solidement le lead guitar.
Walter Trout aura une pensée et une dédicace au génie Les Paul qui nous a quittés ces jours derniers. Il est bientôt 9pm, le triple show se termine, il est temps pour moi d’attraper un Yellow Cab qui veuille bien me ramener dans ma banlieue de Brooklyn. Par chance je n’aurais que dix secondes à attendre et hop… une petite visite by night pour terminer cette soirée de blues, histoire de s’imprégner un peu plus de cette sacrée ville de New York, et puis retour à Paname … Bye Bye NYC !
Bruno Migliano - août 2009
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