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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 23 août 2009
Live au Roucas
(Musea – 2009)
Durée 55’22 – 8 Titres
http://www.eclat.fr.fm
http://www.myspace.com/eclatprogressiverock
http://www.musearecords.com
 Une vingtaine d’années de travail et quatre albums enregistrés dans cet intervalle de temps auront suffi à faire d’Eclat une des formations incontournables de la scène progressive française et si le combo massaliote est reconnu pour la grande qualité de ses enregistrements, ses prestations scéniques sont tout autant saluées par des fans qui apprécient non seulement l’énergie créative mais aussi la générosité de jeu que le groupe déploie à chacune de ses apparitions. Fraîchement rejoints par Fred Schneider à la basse, Alain Chiarazzo aux guitares, Thierry Massé aux claviers et Marco Fabbri à la batterie enregistraient en septembre 2007 leur concert donné à la Maison de Quartier du Roucas à Vitrolles et s’offraient par la même occasion un live original où le rituel du tout-instrumental était quelque peu égratigné par une intervention vocale de Jean-Marc Nègre. Un véritable événement doublé d’un grand coup d’Eclat !
Sorte de best of de ses compositions, ce « Live au Roucas » retrace en moins d’une heure le meilleur de la carrière d’Eclat, le groupe s’efforçant tout de même de revoir de temps à autres ses arrangements originaux pour donner un grand coup de frais à des compositions qui ne vieillissent pas, ou si peu. La rencontre des claviers et des guitares donne un petit cachet intemporel à des pièces magistrales comme « Le Cri de la Terre », « Mr Z » ou encore l’épique « Toujours Courir » et l’alchimie rythmique créée par le son bien soigné de la basse et les roulements pointilleux de la batterie confirme que c’est une formation arrivée au sommet de son art qui se produisait ce soir là dans la moiteur des Bouches du Rhône, un véritable groupe formidablement en place où chacun est capable de prendre sa part de soli mais aussi et surtout d’œuvrer comme un seul homme dans l’intérêt général de sa musique. On terminera bien évidemment avec « Circus », l’unique morceau chanté de ce live qui sort quelque peu de la voie tracée par Eclat mais qui fait montre de tout le talent d’interprétation de Jean-Marc Nègre qui a fort à faire pour marcher dans les pas d’un certain Christian Décamps qui chantait initialement sur la version studio du morceau. Un très bon live qui montre qu’Eclat a encore des émotions à partager avec son public !
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