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LADYLIKE DRAGONS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 05 septembre 2009
 

Heart Burst
(Nice And Rough Records – Discograph – 2009) 
Durée 38’48 – 13 Titres

http://www.myspace.com/ladylikedragons

Formé en 2006, Ladylike Dragons a déjà dans les jambes plus de deux centaines de dates parmi lesquelles on citera des premières parties pour Kill The Young, Queen Adreena ou encore Mademoiselle K … De quoi faire rêver voire même rendre jaloux nombre de groupes émergents et pourtant, si le combo de la Seine et Marne en est aujourd’hui rendu à ce point, c’est essentiellement parce qu’il n’en finit plus de travailler pour rendre sa musique encore plus attractive. Formés à grand coups de Supergrass, de Libertines ou encore de Noir Désir, Cindy à la basse et au chant, Seb à la guitare et Yann à la batterie ont fait le pari de créer leur pop teintée de rock dans la langue des Beatles et après deux maxis qui leur ont attiré la sympathie du public et des médias et qui les ont conduit sur la scène de Solidays l’été dernier, les voilà qui déboulent à l’automne avec un premier album à paraître sur leur propre label, Nice And Rough Records. On appelle ça se donner les moyens de réussir !

Loin des stars fabriquées de toutes pièces, Ladylike Dragons s’efforce de donner une couleur garage à sa musique et de mettre les instruments le plus directement possible dans les amplis pour leur donner ce petit cachet poisseux qui colle si bien à une musique sans chichi. Energie et sincérité, voilà deux ingrédients que ces trois là n’oublient jamais de mettre dans leurs compos et quand bien même la mélodie s’inviterait sans crier gare sur l’autel où l’on immole un de leurs titres, ce ne serait que pour mieux le rendre immédiat et attirant. On flirte avec pas moins de trois générations de garage band tout au long de ces treize titres pas piqués des vers, treize pièces d’artillerie qui déversées dans la platine par cette sorte de B-52 rescapé des sixties explosent en laissant forcément des traces significatives dans les consciences. « Slavery » indique clairement la direction dans laquelle Ladylike Dragons veut nous emmener et c’est en confirmant clairement à grand renfort de guitares avec des « Travel Box », « Not A Love Song », « Like A Reptile » et autres « Lose Control » que le trio enfonce un clou bien décidé à ne jamais se tordre, quand bien même on en arrive à la ballade un tantinet psyché de « Heart Burst », l’inénarrable « Wisdom Of My Faith ». Une grosse débauche de garage pop un poil insolente à découvrir dès le 12 octobre !