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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 16 août 2009
Lifeless Ocean
(Musea Parallèle – 2009)
Durée 56’37 – 10 Titres
http://www.myspace.com/continuumfr
http://www.musearecords.com
 Dans la longue liste des formations de heavy metal progressif à avoir été inspirées par Dream Theater, ces jeunes gens venus des côtes de la Méditerranée ne sont peut être pas les plus originaux mais ils ont au moins l’avantage de savoir jouer juste en y mettant en plus les formes. Adepte d’une musique à la fois sauvage et mélodieuse, Continuum travaille depuis 2005 sur ses propres créations qu’il taxe lui-même de dark metal progressif et s’offre cette année un premier album dans lequel Clément Marsé au chant, Aldébaran aux guitares, Frank Dibari aux claviers, Mickaël Raverdino à la basse et le fondateur du combo Guillaume Morero à la batterie ont mis une somme d’influences très large qui va du prog d’Andromeda jusqu’au metal plus extrême de Dimmu Borgir ou d’Opeth. Quelques belles apparitions en live et un travail de composition assidu auront permis à Continuum de se fendre d’un ouvrage pour le moins conceptuel.
Outre un album de rock, « Lifeless Ocean » est également et avant toute chose un album d’ambiances dans lequel on se noie rapidement tant le côté envoûtant ressort de manière récurrente. Pas forcément novateur, Continuum s’attache à chaque instant à jouer une musique sans concession où les riffs les plus directs se laissent rejoindre par des nappes de claviers fort bien pensées, les deux se laissant porter à bout de bras par une section rythmique en forme de boulet de canon. On reste assez loin de la qualité technique et artistique du modèle Dream Theater mais on excuse instantanément cet état de fait en se souvenant que le quintet n’a pas cinq ans d’expérience et qu’à force d’un travail assidu comme il semble avoir envie d’en donner, Continuum devrait rapidement obtenir son bâton de maréchal et venir se classer dans la catégorie des valeurs sures de demain. En attendant que la voix de Clément gagne un peu plus en grain et que l’alchimie entre chacun des instruments soit un peu plus évidente, on se penchera sur des titres véritablement encourageants pour la suite, des « Representation Of The Inner Self », « Faded Illusion », « Theatre Of War » et autres « Dark Sight » qui laissent augurer d’un avenir prometteur pour ce gang de PACA. Une formation à surveiller du coin de l’œil …
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