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LA SCENE MATISSE AU NICE JAZZ FESTIVAL 2009 pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
dimanche, 02 août 2009
 

LA SCENE MATISSE AU NICE JAZZ FESTIVAL 2009
JARDINS DE CIMIEZ - NICE (06)
Les 19 & 20 juillet 2009

http://www.nicejazzfestival.fr/

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann

Textes de présentations issus du dossier de presse du Festival

Remerciements : Anne-Claire Barthélémy, Sylvie Desnouveaux, Nice Jazz Festival

NNEKA

http://www.myspace.com/nnekaworld 

Bienvenue dans l’univers de Nneka, auteure-compositrice-interprète, nouvelle sensation de la scène roots…

Nneka est une jeune femme hors du commun qui n’hésite pas à suivre son instinct musical en explorant un riche filon de sons novateurs composant une sorte d’odyssée Afrobeat. Une démarche qui témoigne de l’influence non négligeable de la musique et de la philosophie de Fela Kuti sur Nneka comme sur plusieurs générations d’artistes nigérians, même si la jeune femme aime aussi des chanteuses comme Nina Simone, qui ne cachent pas leur vulnérabilité et s’expriment avec beaucoup de sincérité. Sorti en 2005, son premier album, « Victim of Truth », n’était en effet pas passé inaperçu et avait déjà captivé les amateurs de musique organique sensibles au talent de cette jeune femme, sans néanmoins toucher le grand public.

Son deuxième album, « No Longer At Ease », reprend là où le précédent s’était arrêté. De nouveau entourée de son collaborateur et ami de longue date, DJ Farhot, qui a assuré la production de la plupart des chansons de « Don’t Worry In Warri », Nneka s’est aussi lancée pour la première fois dans une collaboration avec le célèbre producteur français Jean Lamoot (Salif Keita, Noir Désir...). Ce nouvel opus est très personnel, bien plus up-tempo que le précédent tout en restant fidèle au style et à la direction musicale de Nneka. Cette jeune femme au tempérament indépendant compte parmi ces artistes qui contribuent à une nouvelle révolution de la musique africaine contemporaine. Cependant, de par son style d’écriture et d’harmonies à la fois brut et original, elle se démarque des autres et s’impose comme une artiste résolument soul et qui ne manque pas de groove. Et Nneka confie qu’elle se sent aussi à l’aise sur scène devant des milliers de fans dans le cadre d’un festival que lorsqu’elle joue dans les rues de Londres...

ALDO ROMANO

Batteur, compositeur accompli, chanteur, chef d’orchestre, Aldo Romano fut “l’un des premiers musiciens européens à jouer du free jazz, et l’un des premiers à s’en libérer, pour jouer du jazz en toute liberté”, disait de lui Svend Asmussen en lui remettant le Jazzpar Prize 2004 (prix décerné au Danemark en avril 2004).

Fils d’émigrés italiens, il tente l’expérience free jazz dès 1964 avec celui qui deviendra son premier compagnon d’aventure, le contrebassiste aujourd’hui disparu Jean-François Jenny-Clark. Aldo Romano joue rapidement aux côtés de Keith Jarrett, du trompettiste américain Don Cherry ou encore de l’organiste Eddy Louiss, mais aussi des français Michel Portal et Jean-Luc Ponty. “Free”, mais aussi “fusion”, comme il se doit dans les années 70, au sein (entre autres) du groupe Total Issue avec le guitariste Georges Locatelli et le contrebassiste ami Henri Texier. C’est en 1978, qu’Aldo Romano grave ses premiers albums, avant de lancer la carrière de feu Michel Petrucciani.

Depuis, l’éternel amoureux a montré son heureuse "polygamie" artistique puisqu’il sait réinventer sans cesse l’alchimie de ses formations, sans pour autant les oublier… « Just Jazz », tel est le beau titre du nouvel album d’Aldo Romano. Il est à l’évidence certifié par l’engagement de toute une vie riche et mouvementée de musicien de jazz. Mais aussi justifié par une fidélité sans faille aux fondamentaux de cette musique et de son histoire. On aurait pu aussi l’appeler le “jazz juste” : justesse d’âme, justesse de feeling, justesse d’inspiration, tout l’album témoigne en effet de cette qualité rare d’équilibre et d’exactitude.

À l’alto, Géraldine Laurent, la nouvelle merveille du jazz français. À la clarinette, Mauro Negri, un compatriote qu’il a découvert en 1999 grâce aux conseils éclairés d’Enrico Rava. Enfin, il y a Henri Texier, le compagnon de routes le plus ancien. Entre eux deux, la complicité est définitive.

MADELEINE PEYROUX

http://www.madeleinepeyroux.com 
 
« Bare Bones » n’est rien moins que le troisième album en quatre ans publié par Madeleine Peyroux !

Tout en s’inscrivant dans le prolongement des deux disques précédents (« Careless Love » en 2004 et « Half the Perfect World » en 2006) « Bare Bones » s’aventure également dans des zones émotionnelles et psychologiques jusqu’alors inexplorées, et représente pour la chanteuse un saut audacieux dans l’inconnu. Produit comme ses deux prédécesseurs par Larry Klein, ce nouveau disque, fluide et passionnant, est certainement l’oeuvre la plus personnelle de Peyroux, qui ne se contente pas ici de démontrer une nouvelle fois ses dons exceptionnels d’interprète mais signe les 11 titres de l’album, réalisant ainsi un vieux rêve. Pour décrire ses sentiments face au fait d’être parvenue à écrire et enregistrer ces chansons, Peyroux utilise une image : " C’est comme ouvrir les volets le matin et découvrir un grand soleil - un sentiment de plénitude. Je suis vraiment heureuse d’avoir su trouver les mots et parfois même extraordinairement surprise parce que j’aime vraiment ce qu’on en a fait au final.

Je suis très excitée parce que j’ai le sentiment d’être à un tournant et qu’on a fait du bon boulot. Je me suis retrouvée entourée de sons merveilleux, de musiciens pleins d’honnêteté envers leur pratique. C’est ça la musique pour moi.

CHRISTIAN VANDER QUARTET

http://www.christian-vander-jazz.com

Christian Vander est le parrain de l’édition 2009 du Nice Jazz Festival.

Parallèlement aux épopées kobaïennes grandioses de Magma, Christian Vander continue, en trio ou en quartet, à célébrer le jazz qui a nourri sa jeunesse et son inspiration, sous l’influence de la figure tutélaire que fut et reste pour lui John Coltrane, dont la disparition prématurée en 1967 fut le catalyseur de sa propre création. A ses côtés, outre le fidèle Emmanuel Grimonprez à la contrebasse, on retrouve avec plaisir Frédéric d’Oelsnitz, second pianiste de Magma entre 2003 et 2005, et un nouveau saxophoniste, Jean-Michel Couchet, collaborateur régulier de Simon Goubert.