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EMIL BULLS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 24 août 2009
 

Phoenix
(Drakkar Records – Sony Music – 2009) 
Durée 51’50 – 13 Titres 

http://www.emilbulls.com
http://www.myspace.com/emilbulls

Si leur précédent effort, « The Black Path », leur a permis de donner plus de deux centaines de concerts rien que pendant l’année 2008, Emil Bulls n’est pas une de ces jeunes étoiles filantes tombées de la dernière pluie puisque le début de l’histoire de cette formation bavaroise remonte à 1995. Revenus d’une participation au célèbre Rock Am Ring mais aussi d’une tournée en support de System Of A Down, Christoph Von Freydorf au chant, Stephan Karl et Andy Bock aux guitares, James Richardson à la basse et Fabian Füss aux drums ont très vite rejoint les Studios Principal de Münster pour y retrouver Benny Richter et Toni Meloni et y coucher sur la bande une vingtaine de titres dont seulement treize figurent aujourd’hui sur leur nouvel album, le septième en date. Au programme, du rock très fortement teinté de metal et une grosse dose de mélodie pour lier le tout, autant dire que ça déménage !

En reprenant à son compte le mécanisme de la tectonique des plaques, Emil Bulls s’efforce de laisser dériver le meilleur du rock, de la pop et du metal dans la même direction, la rencontre de ces divers continents musicaux ne manquant jamais de créer quelques frottements significatifs voire même quelques jolis craquements. Vous l’avez compris, « Phoenix » ne fait pas seulement dans le big rock pur jus de pomme mais s’attache au contraire à faire fonctionner l’esprit même de la fusion pour n’en garder que le meilleur, ce dernier sa traduisant par des titres parfois un peu colorés FM mais aussi par d’autres totalement explosifs comment se plaisent à les écouter les headbangers de tous poils. On vole de surprise en surprise tout au long d’une rondelle qui nous réserve des hymnes en puissance tels que « When God Was Sleeping », « Triumph And Disaster », « The Storm Comes In » ou « Infecting The Program », autant de pièces un peu sombres qui s’intercalent à un milieu pas forcément très équilibré entre les premiers Bon Jovi et les bons vieux Manowar, que ce soit musicalement ou encore lyriquement … Autant dire que ces Munichois ont les idées larges ! Dommage quand même que la liberté de circulation des personnes au sein de l’espace Schengen n’ait pas poussé qui que ce soit à faire jouer Emil Bulls vers chez nous lors de la tournée qui suivra la sortie de « Phoenix » le 25 septembre prochain …