lundi, 17 août 2009
Reggae & Unity
(TLM Music – Freedom Fighters – 2009)
Durée 14’08 – 4 Titres
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 Toulousain d’adoption depuis une quinzaine d’années, Jah Mac est originaire du Nigeria et a longtemps animé divers groupes de Haute Garonne comme Hot News ou Massiv Imperial Sound avant de créer Freedom Fighters, un collectif qui regroupe divers jeunes talents du reggae, du ragga et du dancehall. Cinq albums parus en collaboration avec TLM Music pousseront cet auteur, compositeur et interprète à se poser des questions et à donner une nouvelle direction à sa carrière et c’est donc en solo qu’il s’attachera à préparer un album de seize titres dans lequel il évoque son engagement sur fond de rythmes venus du reggae mais aussi du ska, du rocksteady et du hip hop. Liberté, amour, religion, sexualité ou simplement relations humaines, tout ce qui passe par l’esprit de Jah Mac peut donner lieu à des chansons et en attendant de trouver une production digne de ce nom, l’artiste nous livre un premier avant goût de ce que sera bientôt ce « Reggae & Unity » longuement préparé.
Héritier légitime des grands noms du genre, Jah Mac produit une musique sensuelle qui invite à la méditation, à la communion entre les hommes et à cette errance mentale plus ou moins naturelle qui caractérise les amateurs de reggae. Un flow chaloupé très séduisant et une voix délicieusement nasillarde emmènent des compositions bien senties jusque dans les plus lointains retranchements de l’inconscient et l’auditeur se prête très rapidement à esquisser de légers mouvements de droite à gauche puis d’avant en arrière, signe s’il en fallait encore que le courant passe entre Jah Mac et son public. Que ce soit tous instruments devant ou encore en sound system, « Reggae & Unity » laisse une place de choix aux bonnes vibrations et nous emmène à une ou à deux voix d’un « Man Fe Move » à un « Girl You Mistaking » qui prêtent à penser que si le reste de l’opus est de la même qualité, ce dont on ne doute pas un instant, celui qui apposera son logo dessus ne sera assurément pas perdant au change. On regarde le groove s’immiscer insidieusement au plus profond du maxi et on salive d’ores et déjà en pensant à une suite aussi soigneusement cuivrée que cet extrait séduisant en diable. A surveiller de très près !
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