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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 14 août 2009
Black River Road
(Smilodon – 2009)
Durée 44’32 – 12 Titres
http://www.myspace.com/diamonddogssweden
 Tournant dans toute l’Europe depuis le début des nineties, Diamond Dogs est un combo suédois de classic rock créé par le chanteur Sulo et par son ami d’enfance, le guitariste Bobby Lee Fett qui sera plus tard claviériste au sein des Hellacopters. Intimement lié à cette formation, le groupe saura tirer profit de cette complicité entre Bobby et ses nouveaux amis et il n’est donc pas trop surprenant de retrouver quelques-uns desdits Hellacopters sur « Black River Road », un douze titres des plus réjouissants sur lequel les efforts mélodiques sont constants et où le côté roots est accentué par la rencontre d’une voix soigneusement écorchée, de complaintes délicates et d’un talent de songwriting qui n’en finit plus d’impressionner. Un petit côté Rolling Stones après l’heure et surtout une véritable volonté de retourner leur public anime en permanence Diamond Dogs, un groupe sur lequel on peut assurément compter !
Forts d’une douzaine de titres sur lesquels on remarque des collaborations intéressantes au niveau de l’écriture mais aussi de l’interprétation, celles de Robert Dahlqvist, Nicke Andersson ou Randy Bachman n’étant sans doute pas les moindres, les Diamond Dogs sont armés pour tracer la route avec une bonne dose de rock bien balancé, une musique où l’on sent l’influence omniprésente du blues mais aussi des classiques des sixties et des seventies. En adoptant un ton très actuel pour offrir une musique parfois datée du jour de ponte, les Suédois font montre d’une certaine singularité et n’oublient jamais de travailler leurs arrangements pour mieux confirmer cette marque de fabrique qui leur va comme un gant et dans laquelle les claviers vintage s’unissent aux guitares bien tranchantes pour trouver une formule non seulement intéressante mais aussi et surtout sacrément efficace. Parti bille en tête sur un « Come Away » et un « Autopilot » dignes de Jagger et Richards, « Black River Road » ne laisse plus redescendre d’un cran l’intensité de ses morceaux et en rajoute même encore un peu avec des « New Set Of Wheels », « Lift It Up » ou « Confirmation » qui se voient intelligemment accompagnés de pièces plus délicates comme « Spare Me The Last Joke » ou encore « Rush For Comfort ». Homogène et cohérent, l’ouvrage n’a pas fini de vous faire taper du pied !
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