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THE EXPLODING BOY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 août 2009
 

Afterglow
(AD Inexplorata – 2009) 
Durée 41’18 – 10 Titres

http://www.theexplodingboy.se
http://www.myspace.com/theexplodingboyse

Ne vous fiez pas au look de ces chevelus de Stockholm, The Exploding Boy n’est pas la nouvelle sensation metal de Suède mais bel et bien un quartet qui donne dans la pop alternative avec en prime une petite touche revival qui nous ramène vers une période qui va grosso modo de la seconde moitié des seventies jusqu’au milieu des nineties … C’est donc à contre courant du reste de la scène nationale que Johan au chant et aux guitares, Les à la guitare lead, Stefan au chant et aux guitares et enfin Nick aux claviers et aux machines nous présentent leur deuxième effort, « Afterglow », dans lequel les vieilles réminiscences gothiques du combo transparaissent et où l’influence de groupes comme The Cure, Interpol ou encore Placebo est omniprésente jusque dans le chant. Bien décidé à continuer sa mise à sac systématique de tout le continent, The Exploding Boy repart dès la rentrée pour l’Allemagne où son single a fait un véritable carton mais se laisserait bien également tenter par la France …

Il faut dire qu’il y a tout ce qu’il faut là où il faut dans la musique de ces Suédois pour caresser l’auditeur dans le sens du poil et si les amateurs de pop new wave n’auront aucun mal à être séduits, les fans de rock finiront sans doute eux aussi par adhérer à ces mélodies chiadées où les guitares se font de temps à autres plus présentes, plus agressives … Avec un petit côté qui rappelle Indochine parfois, sur « Desperados » par exemple, The Exploding Boy prouve à chaque instant que créer des pop songs de qualité est encore chose possible au vingt et unième siècle et il le fait avec une certaine régularité, le côté qualitatif un peu redondant des chansons finissant quand même à la longue par lasser quelque peu. On se laisse racoler par des titres comme « 40 Days », « Heart Of Glas » ou « What You Want To » où les programmations et les claviers donnent ingénieusement le change aux trois guitares et on s’attarde tout comme nos voisins germaniques sur « London », la chanson que nombre de Dj’s d’Outre-Rhin se plaisent à passer en boucle, même si le groupe ne bénéficie pas à ce jour du support d’une major … L’underground serait il en train de nous revenir en force par le Nord et par l’Est ? Après tout, pourquoi pas …