mardi, 11 août 2009
If we could play faster we would
(Plunk Records – 2009)
Durée 22’01 – 9 Titres
http://www.nemasonline.com
http://www.myspace.com/nemas
 Les adeptes du street punk vont se réjouir, Nemas est une de ces formations suédoises qui se sont très largement inspiré de leurs modèles américains et qui distillent une musique solide et sans concession. Formé en 2005, le groupe a très vite trouvé son line up et n’en a plus changé depuis, arpentant tout ce que sa scène nationale compte de salles et de festivals et s’invitant même sur les radios nationales avant de s’attacher à l’enregistrement d’un premier album très serré, à peine plus d’une vingtaine de minutes, mais hautement radioactif tant au niveau des guitares que d’une voix pleine de force. Ils promettent que s’ils pouvaient jouer plus vite ils le feraient mais tout bien pesé, on se contente du tempo et du volume actuel qui n’ont rien à se reprocher … Découverte !
Nemas a trouvé une osmose qui pousse le groupe à se donner à fond dans des compos où il est question de tout et de rien, de son quotidien, de ce qui l’entoure, de ce qui le fait vibrer … Véritable carton dans tout le Nord de l’Europe, « If We Could Play Faster We Would » fait montre de belles dispositions non seulement pour la composition mais aussi pour l’interprétation puisque le rendu, très live, n’en finit plus de donner des fourmis dans les jambes et d’inviter l’auditeur au pogo. Avec des titres droits comme des barres à mine, des rythmiques boulets de canon qui les portent et toujours cette punk’n’roll attitude qui séduit jeunes et moins jeunes, Nemas s’impose directement comme un des descendants légitimes des Offspring, Blink 182 et autres Green Day et nous surprend même en mettant parfois un peu de cuivres dans ses pièces, des pépites bien pensées comme « Nemas United », « Backstreets Of London », « My Voice », « Shoes » et autres « Unknown Soldier » qui y gagnent quelque peu grâce à l’apport épisodique d’une certaine pointe de diversité. A défaut d’être le groupe le plus original du moment, Nemas a au moins l’intérêt d’être pointu dans ses réalisations et pourrait bien très vite participer à la construction de la Grande Europe si l’idée lui venait de venir partager les scènes avec des formations bien de chez nous et de leur rendre la pareille du côté de Göteborg. Une idée à méditer pour faire fructifier nos paysages musicaux respectifs …
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