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A.S. pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 août 2009
 

Intimate Circles
(Inedible Records – 2009) 
Durée 69’50 – 14 Titres

http://www.astheband.com  
http://www.myspace.com/asgroup

A.S. est sans le moindre doute le plus australien des groupes parisiens, et réciproquement … Remarqué il y a un an pour avoir signé les arrangements de « La Vie Après l’Amour » de Vicki Vale, le side project de Yann (Mass Hysteriea) et Tom (Aqme), le chanteur et pianiste Nick s’offre cette fois un premier effort solo dans lequel il traduit en quelques notes sa passion pour les belles notes mais aussi pour les vastes étendues australiennes, deux composantes qui réunies donnent lieu à une débauche de bonnes vibrations où l’on sent de multiples influences comme celles de la pop et du rock de Radiohead et Travis ou encore celles du prog de Pink Floyd. Rejoint par Idriss aux guitares et Karim à la batterie, Nick donne à A.S. l’occasion idéale de faire une entrée très remarquée sur la scène pop-rock nationale … en attendant une ouverture vers le reste du monde !

C’est un mélange de diverses intonations qui nous est proposé tout au long de ces « Intimate Circles », un amalgame plutôt bien pensé de pop et de rock mais aussi d’influences classiques et de rock progressif dans lequel les guitares se veulent planantes et où la voix chaude et pleine de nuances rappelle parfois celle de Neil Hannon de Divine Comedy. Quatorze chansons travaillées avec le plus grand soin dans un style pas forcément très original mais toujours fabuleusement empreint de sincérité viennent attraper l’auditeur par le lobe de l’oreille et lui donner en pâture des pièces imparables comme « Youth » ou « Maybe » mais aussi quelques autres dans lesquelles l’audace des guitares se laisse rattraper par le côté voluptueux du piano et surtout par une production qui n’a pas à rougir de la comparaison avec celle des grosses mécaniques anglo-saxonnes. Parisien dans sa réalisation mais international dans le plus profond de son âme, « Intimate Circles » est sans le moindre doute l’album que pas mal de groupes auraient souhaité enregistrer pour se présenter au public. On espère maintenant que la France donnera sa véritable chance à A.S., une formation dont les créations mériteraient très rapidement de pouvoir aller se frotter à celles des prestigieux aînés qui squattent un peu trop facilement les ondes. On croise les doigts pour l’avenir …