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NINE BELOW ZERO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 31 juillet 2009
 

It’s Never Too Late
(Zed Records – 2009) 
Durée 40’08 – 12 Titres

http://www.ninebelowzero.com
http://www.myspace.com/9bz 

Il n’est jamais trop tard pour bien faire et Nine Below Zero a choisi de le rappeler après trente années de carrière qui auront conduit le groupe sur peu ou prou tout ce que la scène compte de places indispensables en terme de blues, de pub rock ou encore de rhythm’n’blues. Fringuant comme à ses premières heures, le combo qui est bien plus que le backing band des anciens sidemen du regretté Rory Gallagher revient bille en tête avec un nouvel effort un peu particulier puisque sa distribution se fera exclusivement sur le site web du groupe jusqu’au moins l’automne prochain, moyen plutôt ingénieux pour Dennis Greaves (chant et guitares), Mark Feltham (harmonica), Gerry McAvoy (basse) et Brendan O’Neil (batterie) de récupérer directement les fruits de leur travail sans en abandonner une part non négligeable à divers intermédiaires … Le public et particulièrement les fans les plus pressés ne seront pour leur part pas lésés puisque les NBZ offrent l’objet, port inclus, pour à peine dix Livres Sterling. Compte tenu de la qualité du contenu, il n’y a pas un instant à attendre !

On connaît la capacité qu’ont les membres de Nine Below Zero à façonner de belles pépites de blues rock bien soignées et c’est en nous présentant une fois encore une volée de douze titres bien variée et juteuse à souhait que le groupe remplit l’objet de la convoitise de toute une génération de fans. Un bon gros rock qui fait office de locomotive, un british blues soigné qui accroche les wagons avec ses grandes goulées d’harmonica plus un peu de funk, de ballades ou même de delta blues qui fignolent les contours de la rondelle, il n’en faut pas beaucoup plus pour qu’on se laisse convaincre par un ouvrage où Glenn Tilbrook, co-producteur de l’effort avec le groupe lui-même, met régulièrement la main à la pâte en posant un banjo, un sitar, des cordes ou même des chœurs. De cet album fait à la roots avec son artwork faussement simpliste et ses sonorités vintage délicieusement parfumées, on retiendra des pièces originales changeantes à souhait, des « Mechanic Man », « You’re The Man », « I’m So Alone » et autres « You » qui n’en finissent plus de faire monter la température en continu dans la pièce où l’on se passe « It’s Never Too Late » jusqu’à la rendre insoutenable. On saluera pour terminer un essai un peu inhabituel pour NBZ qui se fend d’un titre très sobre aux limites de la country folk , « The Story Of Nathan John », preuve s’il en fallait encore que le quartet n’a pas fini de nous surprendre … On n’en espérait pas moins !