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PROGRESSION BY FAILURE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 04 août 2009
 

Progression by Failure
(Musea Parallele – 2009) 
Durée 68’14 – 7 Titres

http://progressionbyfailure.free.fr
http://www.myspace.com/progressionbyfailure
http://www.musearecords.com

Multi-instrumentiste de génie, Nicolas Piveteau est un jeune Tourangeau qui a eu un jour l’idée de créer Progression By Failure, un projet dans lequel il développe un rock progressif très personnel qui prend appui sur les claviers, son instrument de prédilection, mais aussi sur les guitares, la batterie ou les programmations, des domaines dans lesquels il excelle pratiquement autant. Pour ce premier effort, Progression By Failure a choisi d’élargir encore un peu le terrain d’investigation du rock progressif et c’est en lui adjoignant un peu de hip hop, un peu de metal, un peu de pop et surtout beaucoup de feeling et d’émotion qu’il en est arrivé à une rondelle étonnante dans laquelle on sent toutes les influences de son créateur, de Dream Theater jusqu’à Emerson, Lake And Palmer en passant bien évidemment par Camel mais aussi plus étrangement par Opeth, The Gathering ou encore Spock’s Beard. On ne s’y ennuie pas un instant !

Nicolas Piveteau a su ne pas s’enliser dans une seule et même direction pour au contraire travailler sur un éventail très large de sonorités, échappant par la même occasion au piège de la redondance sans pour cela renoncer à créer des mélodies entièrement instrumentales mais qui plus est épiques puisque l’on ne tombe jamais en dessous, ou si peu, de la barre fatidique des sept minutes. A force de breaks et de montées en régime, Progression By Failure nous emmène dans un univers changeant à souhait, un pays imaginaire où le versant symphonique se marie à des accents gothiques et où les cachets classiques se tempèrent parfois d’autres plus novateurs. On s’attardera sur les longues parties de piano comme « The Solitude Of A Winter » mais aussi sur des petits chefs d’œuvres pleins de bravoure comme « Dialogue With A Selfish » ou « Talion » et bien évidemment sur le titre éponyme, « Progression By Failure », véritable suite de plus d’une vingtaine de minutes qui ne se sentirait pas étriquée si elle devait être intégrée au répertoire des Flower Kings. Véritable coup de maître, l’essai s’avère être tout simplement une formidable réussite. A bon entendeur !