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AFTER MANY DAYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 juillet 2009
 

After Many Days
(Autoproduction – 2009) 
Durée 15’49 – 4 Titres

http://www.aftermanydays.com
http://www.myspace.com/aftermanydays

Ils se sont rencontrés à Murcia, dans le Sud-Est de l’Espagne, et l’assemblage de leurs différences a donné lieu à une telle complémentarité que l’on parle parfois d’After Many Days comme du résultat de la collision entre Tool et The Mars Volta … Sans véritablement s’attarder sur le choix souvent réducteur d’un seul style, Ben au chant, Onofre à la guitare, Plamen à la basse et Raúl à la batterie ont décidé de faire un rock dans lequel le metal est omniprésent mais où l’on trouve aussi à l’occasion des influences allant du jazz au hip hop en passant par le funk et bien évidemment le hardcore. Quelques mois de mise en place et quelques concerts explosifs plus tard, After Many Days a compris que la formule adoptée était la bonne et a développé son art jusqu’à en arriver à ce premier maxi éponyme à la fois très innovant et très respectueux de ce que le rock a pu produire précédemment. Difficile d’y être insensible !

C’est en partant un peu dans tous les sens mais en le faisant avec beaucoup d’ingéniosité que le quartet nous propose une volée de quatre titres pas piquée des vers, un bon gros maxi qui rappelle un peu par son audace les premiers débordements discographiques de formations hexagonales comme Pleymo … Du rap metal à faire se damner les cités, un piano classique du plus bel effet, des envolées progressives mélangeant des influences comme Led Zep et le Floyd, des arrangements soigneusement calculés mais aussi et surtout une formidable énergie positive poussent le groupe à nous livrer quatre perles improbables, quatre bombes où la mélodie se teinte parfois d’agressivité, et réciproquement. Surprenant à chaque instant celui qui les découvre, les « Cannibal Eyes », « The Logical Conclusion (Of A Life Full Of Lies) », « I Could Burn Your House » et « A.M.D. » deviennent pourtant rapidement familiers et nous transportent à l’intérieur du génie créatif d’une formation qui en a semble t’il pas mal en réserve et qui nous prépare pour un avenir que l’on souhaite proche un bon album bien juteux capable de mettre le feu à toute l’Europe voire même au reste du globe. C’est tout le mal que l’on peut lui souhaiter !