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MCRACKINS / LOS DI MAGGIOS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 13 juillet 2009
 

In Stereo
(Dirty Witch – 2009) 
Durée 20’33 – 10 Titres

http://www.mcrackins.com
http://www.myspace.com/mcrackins
http://www.myspace.com/losdimaggios
http://dirtywirch.free.fr
http://www.myspace.com/dirtywitchrecords

Mon premier est Canadien et nous arrive tout droit de Vancouver, mon second est Français et débarque de Bordeaux, mon tout est un tout nouveau split album qui sort chez Dirty Witch et qui amène jusqu’à nos oreilles des mélodies empreintes de pop et de punk. Remarqué sur les scènes nord-américaines depuis une petite quinzaine d’années, Mcrackins tente d’investir l’Europe avec sa musique qui fait l’effet d’une bonne baffe bien cinglante et rend la pareille à Los Di Maggios, très jeune mais très brillante formation que l’on sent capable de faire son trou de l’autre côté de l’Atlantique tant son rock est plein de vie et d’entrain. Des concerts à gogo pour les uns et les autres ont réussi à faire de ces deux groupes des valeurs sures et ils ne manquent pas de nous le démontrer au travers de cinq titres chacun.

C’est en respectant les formats traditionnels d’un punk énergique et formidablement rentre dedans que Mcrackins et Los Di Maggios mettent toutes leurs guitares devant, s’appuyant sur des mélodies à la fois solides et très directes pour nous infliger une véritable correction sonore, une leçon de rock et de songwriting qui fait un bien fou tant elle est intelligemment prodiguée. Prêts à toutes les ouvertures, les Canadiens proposent un punk rock mélodique sans la moindre concession et si le groupe adopte parfois des accents un peu surprenants, c’est pour mieux nous faire avaler des « She’s So Hostile », « Becca-Boo » ou « Shit Outta Luck » qui ne manquent jamais de saveur. Plus conventionnel, le punk rock de Los Di Maggios claque comme un direct du droit en pleine face mais n’en perd pas pour autant ses nuances, les « Go Nothin’ », « You Got Nothing To Say » et « Monkeys On The Street » s’avérant être de très bons arguments capables de plaider en la faveur des Girondins en toute circonstance. Flanquée de deux reprises, « Refuge » des Parasites pour Mcrackins et « Devil Town » des Groovie Ghoulies pour Los Di Maggios, la rondelle aussi brève qu’intense est indiscutablement le prétexte idéal non seulement à la découverte de deux groupes de qualité mais pourquoi pas à des concerts communs. Après tout, il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais …