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NO NAME pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 21 juillet 2009
 

20 Candles
(Musea – 2009) 
Durée 70’58 – 12 Titres

http://www.noname.lu
http://www.musearecords.com

Elles ne sont pas nombreuses les formations progressives qui viennent du Luxembourg, alors quand le Grand-Duché se trouve un groupe de la trempe de No Name, il fait tout son possible pour le porter vers le sommet et ça fonctionne puisque le combo fête aujourd’hui son vingtième anniversaire ! Là où le public était presque en droit d’attendre un nouvel album de la bande à Patrick Kiefer (chant), Alex Rukavina (claviers), Yves Di Prospero (guitares), Marc Muller (basse) et Christian Sonntag (batterie), il faudra qu’il se contente d’une compilation regroupant non pas les pièces les plus représentatives de la carrière du groupe mais sans doute les plus accessibles … Faisant l’impasse sur ses titres les plus épiques, et dieu sait s’il en compte quelques-uns, No Name n’en oublie pas pour autant de mettre l’accent sur son côté le plus mélodique. La bonne idée !

Disciple des Pendragon et autres IQ, le quintet luxembourgeois insiste sur ses influences les plus eighties pour mieux séduire et n’hésite pas à mettre les petits plats dans les grands en conviant un saxophone ou encore une cornemuse au gré des pistes. Ne dépassant jamais la barre des six minutes à l’exception du superbe « Orient Express » qui double carrément la mise, les morceaux réunis sur « 20 Candles » vont généralement droit à l’essentiel sans pour autant renoncer à faire un usage judicieux des nappes de claviers et des programmations, la guitare se mettant pour sa part souvent en retrait pour mieux laisser à l’association subtile de la voix et des ivoires le soin de faire étinceler de mille feux des compositions taillées au quart de millimètre près. Réenregistrées pour l’occasion, les douze pièces relèvent généralement de l’orfèvrerie non seulement au niveau de l’interprétation mais aussi à celui d’une production souvent digne des plus grosses machines du prog. A ranger au rayon des indispensables, les « Merry Go Round », « Dolphins, Sharks And A Flood Of Sunshine » et autres « Battlefield » finiront de séduire ceux qui découvrent No Name sur le tard, les fans purs et durs devant pour leur part se contenter de ce coup de frais somme toute très relatif apporté à un répertoire des plus classiques. A ranger entre un Marillion et un Pendragon des premières heures …