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LITTLE BOB à LA FELINE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 23 juin 2009
 

LITTLE BOB
LA FELINE – PARIS (75)
Le 22 juin 2009

http://www.littlebob.fr
http://www.myspace.com/littlebobstory

C’est une invitation un peu particulière qu’a lancé ce soir l’ami Little Bob puisque cette icône de la génération rock en France a convié une cinquantaine de privilégiés à le rejoindre dans le 20ème arrondissement de Paris, en plein Belleville, où il tourne son prochain clip … Du beau monde en veux-tu en voilà puisque l’on retrouve devant l’entrée rien de moins que Dom et Nadia SD mais aussi pêle-mêle quelques représentants de la scène parisienne comme Taï Luc de La Souris Déglinguée ou Toma des Shaggy Dogs et enfin de la presse avec Frenchy de X-Roads ou encore Géant Vert de Rock & Folk ! Manque Goffette et Manœuvre, c’est bête, Frank Margerin arrivé sur le tard n’aurait pas manqué de croquer les retrouvailles dans un pur style Métal Hurlant …

Une grosse heure d’attente dans la Rue Victor Letalle pour faire chauffer l’ambiance et on nous annonce le programme des réjouissances, Little Bob va arriver par la rue, entrer, traverser le bar et jouer « The Phone Call » deux fois de suite, histoire de laisser aux trois caméras le temps de shooter à gogo ! Tout le monde dedans, quelques bières pour finir de chauffer l’ambiance et voilà enfin la légende qui déboule sous les vivas à peine forcés de ses fans et néanmoins amis. Little Bob, c’est encore et toujours ce concentré d’énergie pure où l’on trouve quelques dizaines de milliers de volts et de watts concentrées dans moins d’un mètre soixante de bonhomme et il le prouve une fois de plus ce soir en envoyant la sauce comme jamais. Quelques plans genre viens là que j’me frotte avec un Gilles Mallet survolté, un Bertrand Couloume qui secoue sa contrebasse comme un beau diable, les deux Nico, Garotin aux drums et Noël aux keys qui se donnent comme des damnés et enfin un public explosif avec une pin-up sexy et quelques fans bien allumés qui se trémoussent sur le bar, il n’en faut pas plus pour que le shooting soit réussi et c’est une équipe technique comblée qui nous rend le sieur Roberto Piazza pour quelques titres de plus en toute intimité.

C’est donc dans une Féline des grands soirs, un rade parisien bien déjanté et fabuleusement rock’n’roll où des photos de pieds trônent aux murs que Little Bob et ses Bad Boys vont nous donner une brève mais efficace leçon de feeling et de fun dans laquelle on remarquera les vieux hymnes impérissables mais aussi d’autres plus récents comme « The Gift Of The Devil » ou encore « The Scream Inside » et c’est un Mickey Blow quelque peu desservi par un son trop écrasé qui viendra poser son harmonica sur un « Riot In Toulouse » concis mais sacrément efficace. Une grosse demi-heure de rock, Little Bob ne nous en donnera guère plus mais quel talent et quelle énergie. On ne peut se résoudre à se quitter ainsi, Bob rechausse la veste et on reprend les caméras pour une ultime prise de « The Phone Call » … Le public joue le jeu, se fritte un peu pour le fun et ce n’est plus une « Riot In Toulouse » mais bel et bien une mini émeute à La Féline qui vient mettre un point final à cette soirée qui forcément restera dans les anales.

Il est déjà temps de se quitter et si la nuit parisienne n’est pas encore tout à fait tombée, c’est sans doute parce que nous vivons les jours les plus longs de l’année. Un salut à Bob qui est visiblement enchanté de la bonne blague de ce soir, sa propre fête de la musique un peu après l’heure mais tellement réussie ! On attend le clip maintenant et une chose est définitivement certaine, c’est que le rock’n’roll a passé un coup de fil à Little Bob un soir sur les coups de minuit pour lui demander de venir nous botter le cul … Et ça marche toujours, ça s’appelle « Time To Blast » et c’est servi dans un joli digipack comme on les fait si bien chez Dixiefrog !

Fred Delforge – juin 2009