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LA BRUME ROZE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 16 juillet 2009
 

S/t
(La Machine Folle – 2008) 
Durée 28’21 – 8 Titres

http://www.lamachinefolle.com
http://www.myspace.com/labrumeroze

S’ils n’ont inventé ni la chanson à textes, ni la chanson réaliste, les jeunes gens de La Brume Roze sont sans le moindre doute des enfants de Ferré, de Vian, de Brel ou encore de Gainsbourg ! Plus totalement rock, pas encore vraiment rap mais plutôt proche du slam, le combo remarqué et produit par La Machine Folle s’efforce de créer des textes forts dans lesquels on aime ou au contraire on déteste se reconnaître, des chansons insolentes mais tellement réalistes où ce ne sont ni le strass ni les paillettes qui ressortent mais bel et bien l’être humain tel qu’il est, avec ses petites qualités et ses gros défauts. Entre Tom Waits, Java, les Svinkels et Frank Zappa, La Brume Roze nous présente un premier album artisanal dans lequel la poésie urbaine se décline entre prose et psychédélisme et où les accents sont à chaque instant moins étranges que l’instant d’après. Avec un album qui monte crescendo en intensité, ce projet pour le moins agréable à l’oreille se laisse rattraper par l’electro, par le violoncelle, par l’accordéon ou même par le côté très jazzy du New York des années 30 et séduit autant qu’il déstabilise avec ses titres tour à tour barrés, insolents ou tout simplement farfelus. « Les plats surgelés » ouvrent définitivement la voie à une débauche de mots que les « Gardez tout », « Sur la table du labo » et autres « Sens de la vie » n’en finissent plus d’appuyer. Pas hermétique à la langue de Tom Waits, La Brume Roze s’essaie enfin à deux reprises à des titres en Anglais et s’en sort haut la main avec un « Vote For Me » et surtout avec l’oppressant « The Blue Bird », un des titres les plus planants et les plus étranges de l’ouvrage. Un premier essai pour le moins prometteur !