Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SHAKE YOUR HIPS! à MONTEREAU CONFLUENCES 2009 (77) pdf print E-mail
Ecrit par Bruno Migliano  
mercredi, 17 juin 2009
 

SHAKE YOUR HIPS!
MONTEREAU CONFLUENCES 2009
MONTEREAU FAULT YONNE (77)
Le 13 juin 2009

http://www.myspace.com/shakeshakeyourhips
http://www.shakeyourhips.fr

Retrouvez toutes les photos de Bruno Migliano sur http://www.myspace.com/nonodublues

Remerciements : Festival de Montereau Confluences 2009, Shake Your Hips!

Qui aurait cru qu’un festival rassemblant trente milliers de personnes s’intéresserait encore à notre chère musique ? humm ? Bah voui !!! et le festival de Montereau Confluences en est un exemple. Sans entrer dans les détails politiques etc.… là est justement le « Cross Road » de tous les genres. On a eu droit à de la pop, du country, de la percu, du ska & reggae, un DJ et enfin du blues.

Ouais Môssieur ! du blues. Et cela avait commencé avec les potes de Cotton Belly’s le vendredi soir, pris en sandwich par La Grande Sophie et Julien Clerc. Pour rejoindre Montereau prendre le A5 sortie 17, prendre la 3èime sortie, allez tout droit direction Montereau centre, suivre les voitures garées le long du trottoir jusqu’à l’entrée des artistes et presse. Autant vous dire que les places étaient chères. Le site, immense, bien gardé par de jolies demoiselles, mais n’allez pas vous y frotter, sinon… Donc à l’intérieur ça grouille, une vraie fourmilière. C’est la fête, les papas mamans sont là en famille avec toute leur marmaille.

J’arrive juste au moment ou un groupe de ska & reggae se déchaîne sur la scène 2. Suivi sur la scène 1 des Tambours du Bronx, grosse formation de biceps tatoués martelant de pauvres bidons ToTal recyclés en tambours. Retour Scène 2 un DJ qui ... d’ailleurs qu’est ce que cela vient faire là ??? bon ok, il s’exprime… En attendant, Sheryfa Luna que je ne connaissais pas, prend possession de la scène 1. Le set n’est que je m’aime, tu m’aimes, je n’aime pas les paparazzi, ça tombe bien, nous non plus, Pan ! prends ça dans tes dents. Dans les allées du parc on croise des groupes de blues bien gardés, on ne sait jamais.. Cela devient une denrée rare.

Enfin, justement, vint l’heure du Blues pour cette journée. Après un rapide line check, le groupe Shake Your Hips! entre en scène, ou plutôt Jean-Marc Henaux entre seul avec son harmo vissé aux maxillaires et tient la note. Et quand il la relâche tout le Bull se met en marche. Les types du premier rang ne s’y attendent pas et accusent la droite lancée par les Shake. Le « You Don’t Have To Go » les met au tapis. Allez, Freddy Miller compte jusqu’à trois et on repart pour un « Can’t Keep a Good Man Down ». Le Bull est en marche et ne s’arrêtera plus. Le public aura même droit à quelques nouvelles compositions que les Shake testent pour voir l’effet. C’est comme dans la pub, l’effet Kiss Cool ! tant mieux car avec cette chaleur on a besoin souffler.

Les Shake vont les gratifier encore d’un de leurs nouveau morceau. Un Blues lent comme ils savent les sortir, voix grave, la guitare tendue comme une arbalète soutenue par la rythmique des Frangin Ferrié Bob et Jay. Et pan ! incident technique, le pédalier d’Olivier Raymond qui lâche, j’vous l’avais dit, elle est trop tendue cette guitare. Bon, ça repart les Tech de plateau ont arrangé tout ça en un rien de temps, efficaces les gars.

Pour la peine, Olivier Raymond change de guitare et ils repartent sur un rock à Bob, « When the Bob Cat Play », de notre ami Nico Wayne Toussaint. Le public se met à danser et à chanter. Pas de doute ils sont en transe… à la recherche de qui ?? humm ! vous n’allez pas me dire que ZEE est passée par Montereau ? non ? Je vous rassure si on l’avait vu, pas de doute qu’on vous l’aurait dit. Bref, c’est pas tout mais il faut laisser la place Mr Stanilas.

Euh !! oui mais ils en redemandent, un rappel ? peu pas, le temps est compté, tout est à la seconde près. Et c’est donc sous un tonnerre d’applaudissement que les Shake quittent la scène, contrat rempli. Content d’avoir démontré que le Blues pouvait encore trouver sa place dans ce genre de manifestation. Même si le public ne vient pas spécialement vous voir, mais il a redécouvert une musique, un groupe, et passé un bon moment.

Alors si l’année prochaine vous ne savez pas quoi faire, allez voir au bord de l’Yonne, il y a un festival avec plein de zic. Et du blues aussi…

Bruno Migliano – juin 2009