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LES BRAINBOX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 01 juillet 2009
 

Siberia
(Bonus Tracks Records – 2009) 
Durée 11’41 – 4 Titres 

http://www.myspace.com/lesbrainbox
http://www.bonustracksrecords.com
 
Qui peut se vanter aujourd’hui d’être à la fois l’héritier de Capdevielle, de Renaud et de Plastic Bertrand ? Personne nous direz vous, et pourtant, c’est sans compter sur Les Brainbox, combo post-estudiantin qui a globalement mangé de tout ça à la fois avec en plus un peu de hip-hop à ses heures perdues. Romain au chant et à la guitare et Simon à la batterie se sont connus sur les bancs du collège avant d’être rejoints par Sam à la basse et Anton aux claviers et c’est avec en eux la sincère envie d’être le seul véritable combo de rock’n’roll français qu’ils ont commencé à aller de l’avant, se retrouvant aujourd’hui alors qu’ils n’ont pas encore vingt ans avec une première rondelle, aussi brève soit-elle, produite par le grand Yarol Poupaud en personne … On en connaît qui seraient prêts à tuer pour moins que ça !

Le seul attentat que Les Brainbox s’abaissent pourtant à faire est de type sonore, musical … Sans autre violence que celle des guitares et du ton employé, Romain balance la purée et nous sort de derrière les amplis un mélange délicieux de bons mots, de seconds degrés et d’expressions choc qui invitent invariablement au pogo ! Les airs se veulent bondissants et si ça ne plane pas encore tout à fait pour Les Brainbox, le rendu global s’en approche plus souvent qu’à son tour avec des titres qui font des étincelles, des hymnes comme « Guerilla » et « Autour de ce feu » qui usent avec beaucoup de brio de la langue de Brassens et qui n’en finissent plus de contribuer à faire sortir le public de ses gonds. La suite n’est pas moins réjouissante avec des « Farfadets » qui s’intercalent à un improbable mais pourtant juste milieu entre Ennio Morricone, Indochine et les Washington Dead Cats, rien que ça, et enfin avec « L’ère gazière », l’exception musicale de cette tartine hautement explosive dont on ne peut plus se passer une fois qu’on y a planté les crocs. Le rock peut parfois rendre fou mais dieu que c’est bon !