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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 28 juin 2009
Kingdom Saga
(Autoproduction – 2009)
Durée 33’37 – 7 Titres
http://www.geocities.jp/ramuramunekun
http://www.myspace.com/mightelayer
 Il est originaire d’Osaka, au Japon, et est un fervent admirateur de guitaristes mythiques comme Rhandy Rhoads, Gary Moore, Michael Schenker ou encore Yngwie Malmsteen … C’est donc en commençant à assouvir sa passion avec des groupes comme Angelus puis Mightelayer que Kouichi Ogawa fera ses premières armes sur scène dès le début des années 80 mais c’est vers son home studio que le musicien se tournera au bout d’à peine une décennie, des soucis familiaux le contraignant à abandonner la route pour se consacrer assidûment à ses proches. Un premier effort solo le fera revenir sur le devant de la scène en 2006 et c’est avec son successeur qu’il ressort ses Flying V pour nous proposer « Kingdom Saga » avec à ses côtés la voix de Mikoto, la basse de Kiyoshi Utsunomiya, la batterie de Nobuo Horie et les ivoires de Satomi Fukuoka. Quelques guests et un très bel artwork réalisé par le frenchy Kamikaze finissent de séduire le chaland …
C’est en s’appuyant sur le jeu de guitare très eighties de son leader et surtout sur des sonorités qui ne le sont pas moins que « Kingdom Saga » met en avant non seulement l’instrument mais aussi toute une école rock et metal que l’on a souvent taxée de progressive, à tort ou à raison. Alternance d’arpèges et de riffs, de cordes qui chantent et de cordes qui pleurent, de voix riches et de claviers aériens et enfin de rythmiques solidement construites, l’album nous raccompagne de façon plutôt amusante vers un temps que les moins de vingt ans commencent à redécouvrir et que les quadras regardent en général avec une pointe de nostalgie, repensant à leurs cheveux longs qui se sont trop souvent transformés en bourrelets … On appréciera le jeu puissant et précis d’un guitariste qui a non seulement du métier mais également des idées et on saluera des compositions fort bien ficelées comme « Remember », « Shout Out », « From The Bottom Of My Heart » ou « Holiday » qui font de cette grosse demi-heure de musique un moment que l’on s’accorde généralement à apprécier. S’il ne révolutionne pas le style, Kouichi Ogawa s’efforce à chaque instant de le respecter et de le mettre en valeur ! Une visite sur Myspace s’impose …
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