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JEAN-DANIEL BOTTA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 juin 2009
 

Papillons de Paris
(Le Saule – 2009) 
Durée 35’56 – 11 Titres 

http://www.myspace.com/jeandanielbotta
http://www.lesaule.fr
http://www.myspace.com/lesaule

Contrebassiste, Jean-Daniel Botta est un artiste qui vient du jazz, un domaine dans lequel il a accompagné nombre de musiciens nationaux mais aussi internationaux puisqu’on a eu la chance de le voir aux côtés de Robert Glasper ou encore Eddie Henderson. Mais plus loin que ça, le jeune homme est un rocker né puisqu’il a fondé le groupe La Furia et assuré avec cette formation des premières parties explosives pour FFF ou encore Silmarils … Au moment d’amorcer un nouveau virage, Jean-Daniel Botta s’est rendu compte qu’il ne lui manquait plus que la chanson et c’est autour de textes pleins d’ironie, de malice et de seconds degrés qu’il s’y essaie aujourd’hui, s’offrant un premier album sur lequel il invite des amis comme Alexandre Saada aux claviers, Laurent Seriès à la batterie, Philippe Crab à la guitare et quelques autres encore. Du beau monde pour un ouvrage à la fois pop, folk et jazz …

Il a le groove dans le sang et le swing dans la peau mais c’est sur un ton étrangement léger et détendu, parfois presque monocorde, que Jean-Daniel Botta évolue ici, un peu comme s’il souhaitait mettre ses mots en avant et garder ses notes en réserve, histoire de les sortir au moment le plus opportun, en live par exemple … Et pourtant des fusées il y en a, comme par exemple quand l’oud de Kaïs Saadi s’invite à la table des « Amis d’hier », sur « La chanson de tes pas » ou encore quand il fustige « Les torts d’Arthur » ! Et puis il y a David El Malek qui pose un sax ténor des plus séduisants sur « Mystérieux Mistigri » tandis que Misty lui-même y met ses ronrons en attendant de le voir partir vers « Le mauvais temps » …  Un peu de flûte, de scie musicale, de banjo, de glockenspiel et même quelques voix additionnelles, féminines ou masculines, finissent de donner à l’ensemble ce côté virevoltant, cette légèreté qui lui permet de se voir comparé aux lépidoptères qui agrémentent l’artwork et qui donnent leur nom à l’album. On assiste médusé aux mues successives des morceaux qui permettent à l’auditeur d’assister à la transformation lente mais inévitable de la chenille en superbe chrysalide … A télécharger d’urgence !