vendredi, 12 juin 2009
RONALD BAKER QUINTET
LE DUC DES LOMBARDS – PARIS (75)
Le 8 juin 2009
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Remerciements: Ronald Baker, Perrine Silhol, Le Duc des Lombards.
La soirée commençait plutôt mal en ce lundi 8 juin car c'est une pluie battante qui m'attendait à la sortie du parking de la Rue Pernelle, à Paris. C'est au sprint, enfin presque avec mon physique d'athlète, et surtout trempé jusqu'aux os, que je suis allé au Duc des Lombards pour voir le Ronald Baker Quintet, qui pour l'occasion avait invité le très grand saxophoniste Antonio Hart.
Le temps de m'installer, d'écouter la fin de l'émission radio de TSF Jazz en direct du Duc et il est l'heure de découvrir ce que les musiciens nous réservent. Et les spectateurs présents pour cette soirée n'allaient pas être déçus. Antonio Hart est un saxophoniste absolument exceptionnel dont le swing et le groove se mélangent à merveille avec le Quintet de Ron Baker.
Cet échange entre la trompette de Ron et le saxo d'Antonio, sans oublier aussi le talentueux Jean-Jacques Taïb, également au saxo, donne immédiatement le ton de cette soirée qui va être d'une très grande qualité. Il faut aussi associer les autres musiciens de la formation avec Alain Mayeras au piano qui a enchanté le public par ses solos, la section rythmique avec Patrick Filleul à la batterie et David Salesse à la contrebasse, remarquables.
Et nous voilà partis dans un voyage dans le passé avec du pur jazz des années 50, avec des chansons magnifiquement interprétées par Ron Baker et sa superbe voix, douce, qui n'est pas sans rappeler celles des crooners de ces époques. Mais nous avons également voyagé dans l'univers musical de Ronald à travers les titres tirés de plusieurs de ses albums, mais aussi, avec des morceaux inédits qui figureront sur son prochain opus à paraître très prochainement.
Des sonorités très jazz mais où l'on sent toute l'influence du blues avec lequel Ron Baker flirte quelquefois, des compositions rythmées qui passent par le bop, le swing, mais aussi par des morceaux très lents faisant véritablement vibrer les spectateurs, rajoutons à cela la superbe voix de Ronald, des solos de trompette et de saxophones à couper le souffle (le notre bien entendu) et nous avons tous les ingrédients d'une grande et très belle soirée de jazz comme nous en offre régulièrement le Duc des Lombards.
Yann Charles – juin 2009
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