Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DATA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 juin 2009
 

Data
(Autoproduction – 2009) 
Durée 33’07 – 7 Titres 

http://www.myspace.com/databand

De la prolifération des groupes qui se nomment Data sortent quelques pointures intéressantes et ce trio bordelais au sein duquel évoluent Thomas aux guitares et au chant, Lise à la basse et Bertrand à la batterie en fait assurément partie, fort qu’il est d’un style où le rock se mélange admirablement à des relents indie, pop et même electro. Bien décidé à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière avec un album ô combien bref et surprenant, Data voit la vie en bleu et compte bien nous imposer sa propre façon d’appréhender le rock en s’appuyant sur l’héritage plus ou moins évident de groupes comme Sonic Youth ou encore Blonde Redhead. En faisant le choix de l’Anglais comme langue d’adoption, Data n’en a pas pour autant oublié de véhiculer ses propres idées et c’est de façon plutôt réussie que le groupe s’en sort avec ce premier album éponyme …

C’est en se voulant à chaque instant immédiat, un peu comme si son existence même en dépendait dans la seconde qui suit, que Data nous crache à la face ses mélodies pleines d’un mélange astucieux de force, de passion et d’originalité. Ca part bille en tête avec « Martian My Love » et ça ne redescend plus jamais d’un cran, quand bien même des titres comme « Living Under Presure » ou « Pink Dreams » auraient parfois tendance à mettre plus en avant un travail approfondi sur les breaks et sur les nuances que cette simple mais efficace attitude bien noisy qui caractérise les « New Protection » et autres « Violet Square ». Misant à la fois sur le versant psychédélique de sa musique et sur le bouillonnement incessant qui caractérise sa manière de la jouer, Data s’efforce de sortir plus souvent qu’à son tour des sentiers trop bien balisés de la pop noisy pour en tracer un qui lui ressemble au mieux, à la fois sobre en apparence et tortueux en réalité. Devenir fan de Data n’est pas un exploit en soi, il suffit souvent d’une écoute pour y parvenir …