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KOTEBEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 28 juin 2009
 

Ouroboros
(Musea – 2009) 
Durée 72’07 – 7 Titres

http://www.kotebel.com
http://www.myspace.com/kotebel
http://www.musearecords.com 

Quatre albums publiés entre 2001 et 2006 ont fait de cette formation espagnole une des valeurs sures de la fusion entre le rock progressif et la musique classique et c’est aujourd’hui en poussant encore un peu plus loin leurs efforts que César Garcia Forero aux guitares, Jaime Pascual à la basse, Adriana et Carlos Plazza aux claviers et enfin Carlos Franco Vivas à la batterie donnent à Kotebel l’occasion rêvée de proposer un album dans lequel on retrouve un lot très éclectique d’influences allant de Stravinsky à Ravel pour les plus classiques jusqu’à Porcupine Tree, Gentle Giant ou même le Genesis de la première époque pour les plus progressives. Sans jamais se faire remarquer en faisant trop de bruit, Kotebel parvient à marquer définitivement les esprits grâce à un nouvel effort aux accents mythologiques et mystiques très poussés !

Une part de mélodie, une autre de rock, le tout bercé par une grosse dose de symphonie, voilà la recette à laquelle ces Espagnols aux notes soignées et au jeu délicat nous proposent de goûter … De titres directs en variations plus torturées autour d’un seul et même thème, c’est un véritable océan de guitare et de claviers qui s’ouvre devant les pas de cette formation qui ne laisse jamais rien au hasard, s’efforçant non seulement de livrer des compositions particulièrement abouties mais aussi de les mettre en valeur par la mise en œuvre très précise de son son. On sent qu’il ne faudrait pas grand chose de plus pour que César Garcia Forero se lance dans des élucubrations guitaristiques dignes d’un Satriani ou d’un Malmsteen mais c’est en se faisant tempérer de façon fort ingénieuse par ses complices claviéristes que l’artificier met au mieux en avant des compositions délicatement façonnées par un Carlos Plazza au sommet de son art. Glissant parfois vers le jazz ou s’attachant au contraire à rester le plus typiquement rock possible, Kotebel nous fait glisser irrémédiablement d’« Amphisbaena » à « Legal Identity V 1.5 » sans oublier de nous offrir au passage un superbe « Simurgh » et c’est en complétant ses six nouveaux morceaux par une version live de « Mysticae Visiones » enregistrée au Gouveia Art Rock Festival en 2007 que le quintet signe un de ses plus grands chefs d’œuvres à ce jour !