Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

PASSION PIT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 22 juin 2009
 

Manners
(Columbia – Sony BMG – 2009) 
Durée 45’33 – 11 Titres

http://www.myspace.com/passionpitjams

Que l’on ne se méprenne pas, ce Passion Pit n’est pas la bande son du film pornographique du même nom mais bel et bien une jeune formation originaire de Boston qui s’efforce d’unir dans un seul et même creuset des sonorités où le rock, la pop et l’electro parviennent à ne faire qu’un. Remarqué avec un premier maxi qui ne devait être à l’origine que le cadeau de St Valentin de Michael Angelakos à sa fiancée, Passion Pit a vite fait table rase sur tous les campus étasuniens et c’est directement vers les bacs que « Chunk Of Change » s’est dirigé, faisant lentement mais sûrement monter la sauce et permettant aujourd’hui aux cinq jeunes gens de sortir non seulement leur premier album sur une major mais aussi de se retrouver la même année à l’affiche des Eurockéennes et de Rock en Seine … Etre amoureux peut avoir parfois des conséquences inattendues !

Autant le dire tout de suite, l’attente de « Manners » n’a pas manqué d’être impatiente des deux côtés de l’Atlantique et c’est en y répondant avec cette musique si particulière qui mélange des mélodies dégingandées et une sorte de cacophonie méticuleusement travaillée de voix infantiles que Passion Pit a comblé son public. De la pop mi-psychédélique, mi-naïve, il fallait y penser et c’est avec un certain brio que Michael Angelakos, Nathan Donmoyer, Ian Hultquist, Ayad Al Adhamy et Jeff Apruzzese s’attachent à en proposer, poussant leur auditoire vers un sentiment planant d’euphorie artificielle qui monte petit à petit au fil des écoutes avant de quand même retomber un peu à la longue. On sent que les jeunes gens n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements et quand bien même leur musique se révèle bien fagotée, on comprend rapidement que les « Make Light », « The Reeling », « To Kingdom Come » et autres « Sleepyhead » ne sont pas une fin en soi, loin de là, mais bel et bien les premiers jalons d’une carrière qui pourrait rapidement monter en puissance. Ca dépendra maintenant de divers paramètres tels que la réponse du public ou encore la capacité du groupe et de son leader avéré à gérer les retombées d’un succès médiatique annoncé, mais une chose est dès à présent établie, Passion Pit à une pièce maîtresse à jouer sur l’échiquier de la pop mondiale … A lui de choisir la bonne et à faire attention de ne pas se tromper de coup !