dimanche, 21 juin 2009
Hayaku
(Prikosnovenie – Anticraft – 2009)
Durée 58’58 – 13 Titres
http://www.myspace.com/cristagalliduo
http://www.prikosnovenie.com
 Crista Galli est un duo venu des Pays de la Loire qui concentre ses efforts sur une création qui invite à la relaxation en s’appuyant autant sur les musiques du monde que sur la musique sacrée et en mettant en avant une harmonie lyrique particulièrement séduisante. La voix féminine de Shayna et celle masculine de Jean-Paul Trutet se complètent admirablement et si l’un et l’autre des membres se partagent les claviers, flûtes, cithares, guimbardes et autres didjeridoos, c’est en faisant appel à quelques invités venus amener une harpe celtique, un violoncelle ou même des voix qu’ils nous proposent leur nouvel album, le second, qui trouve sa place de façon fort naturelle dans la collection « Mandalia » du label nantais Prikosnovenie. Nul doute que les amateurs toujours plus nombreux des productions de cette référence en terme de voix seront comblés par une telle découverte !
Que le duo travaille sur des associations de voix et de pianos ou sur d’autres plus complexes où toute la panoplie des instruments ethniques entre en jeu, c’est à chaque fois un océan de délicatesse et de bonheur qui se dégage de la platine, le versant harmonique des morceaux étant mis quoi qu’il arrive en avant non seulement grâce à la finesse des arrangements mais aussi grâce à la qualité de la production qui est, il faut bien le reconnaître, quasiment irréprochable. On se détache très vite de toute considération matérielle et on regarde sa propre âme s’échapper de soi pour s’en aller suivre ce rayon de lumière qui semble filer des territoires celtes jusque vers l’Asie au gré d’une « Procession », d’une « Floraison » ou d’un « Clair de lune » mais aussi de quelques « Pakawa Shaman », « Pakawa Dance » et autres « Berceuse Suayo ». Les incantations parfois pratiquement rituelles n’en finissent plus de nous aider à voyager vers une plénitude qui s’atteint bien avant la fin de la première écoute, les suivantes n’en finissant plus ensuite de faire évoluer ce bien être ambiant qui se dégage d’un « Hayaku » auquel rien ne saurait résister … Tout simplement Beau, mais avec un grand B !
|
