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GUILLAUME DE LA PILIERE pdf print E-mail
Ecrit par ChrisTTophe  
jeudi, 18 juin 2009
 

Requiem Apocalyptique
(Musea - 2007)
Durée 45'10" - 1 titre

http://www.guillaumedelapiliere.com

Amis du Rock Progressif Symphonique, vous allez pouvoir juger une oeuvre sur pièce. Le tout est au singulier car le dernier disque de Guillaume de LA PILIERE ne contient qu'un titre de 45 minutes à prendre ou à laisser.

Dans l'esprit décalé et créatif des seventies cet album aurait pu susciter un engouement certain au sein de l'univers underground psychédélique, mais placé en 2007, année de sa sortie, "Requiem Apocalyptique" peut être vu comme un album concept ayant comme sous-titre "Ôde à moi-même, mon génie et mes talents". Guillaume a tout fait sur ce CD, la musique, tous les instruments jusqu'aux peintures ornant la pochette, sans oublier le site internet et l'auto-promo. Mais c'est l'esprit de l'opus que l'on peut entrevoir et sa place dans le monde actuel qui ont voulu ça.

Revenons-en aux faits, Guillaume de LA PILIERE que l'on a connu comme membre fondateur du groupe progressif Versailles et dans une reformation tardive du groupe non-moins théâtral MONA-LISA, a sorti en solo 2 autres albums, l'un en 1997 "Contes Des Sous-bois", l'autre en 2000 le "Psychedeleidoscope". Aprés 6 années d'introspection, il nous livre son "Requiem" qu'il qualifie d' "Apocalyptique".

Ce CD/opus est donc l'oeuvre d'un compositeur qui exprime son monde dans une vision musicale et artistique. Tantôt inspiré, tantôt moins, le Requiem est une succession de moments et certains sont d'une créativité suscitant l'intérêt alors que d'autres sont plus plats sans pour autant constituer des respirations entre des plages d'intensité plus élevée. C'est peut-être la présence d'autres comparses qui aurait pu éviter ce piège. D'autant que le format en 1 titre, ne permet pas de sauter les instants. Cette volonté de l'auteur en rebutera certains. En tous les cas, on trouve là de la musique qui s'écoute autant avec les oreilles qu'avec les neurones. Il faut concéder à l'auteur les quelques provocations lexicales qui usent d'adjectifs "Apocalyptique", "Sulfureux" pour attirer le chaland et amener le détour sans que l'usage n'en soit fondé.

Guillaume vit dans le monde sonore des années 70 partant tous azimuts, par choix, par goût. Tout le monde ne trouvera pas la force d'intégrer cet univers. Les autres y trouveront une pièce suscitant l'éveil.