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ERIC BIBB au CABARET SAUVAGE (75) pdf print E-mail
Ecrit par Yann Charles  
mardi, 02 juin 2009
 

JEAN CHARTRON - ERIC BIBB
LE CABARET SAUVAGE – PARIS (75)
Le 27 mai 2009

http://www.ericbibb.com
http://www.myspace.com/ericbibb
http://www.myspace.com/jeanchartron
http://www.bluesweb.com

Retrouvez toutes les photos de Yann Charles sur http://www.myspace.com/isayann

Remerciements : Philippe Langlois (Dixiefrog), Jean Luc Leray (FIP), Éric Bibb, Amar Sundy, Jean Chartron, Ariane, Sophie, Lise "Duracell" Hanick pour le dépannage.

Des soirées comme ce mercredi soir, 27 mai, au Cabaret Sauvage à Paris, il m'en arrive assez rarement. A l'affiche, Éric Bibb et en opening Jean Chartron.

Une belle soirée car, pour moi, c'était la première fois que j'allais voir et découvrir Éric Bibb en concert. Et c'est devant une salle fort bien remplie que pouvait débuter le spectacle. En première partie, Jean Chartron, seul en scène, est venu nous proposer son blues atypique fait de chansons en Anglais mais également en Français. De belles ballades et de jolis textes comme « Appelle moi » ou « La croisée des chemins » nous ont permis de découvrir son univers musical qui a été fort apprécié par les spectateurs.

Puis vint le tour d'Éric Bibb. J'avais avant ce concert un à priori, ne connaissant d'Éric Bibb que ses morceaux totalement acoustiques. Il est vrai que je n'avais pas encore écouté son dernier CD « Live à Fip ». Peut être aurais-je du le faire car c'est avec les chansons, entre autres, de cet album et un mélange d'acoustique et d'électrique que s'est déroulé le show. Éric est arrivé seul sur les planches, comme l'attendait et même l'espérait une bonne partie des personnes avec qui j'étais. Elles étaient, elles, plus fans du Éric Bibb "acoustique" que de l’"électrique".

Il nous a interprété deux titres absolument magnifiques dont le très joli « Going down slow ». Puis vint le premier invité, Didier Malherbe, venu partager le temps d'une chanson la scène avec lui.

Arriva alors la formation avec laquelle il a enregistré son opus live. A la double basse, Trevor
Hutchinson, impeccable. Larry Crockett aux drums. D'une part la puissance qu'il peut apporter à son instrument, et d'autre part un toucher de velours très délicat font de lui un batteur absolument phénoménal. A la guitare électrique et acoustique, l'excellent Staffan Astner qui par son jeu donne aux compos non seulement une autre sonorité mais surtout un souffle nouveau tout à fait remarquable, qui fait, à mon sens, véritablement redécouvrir les, déjà, très bons morceaux d'Éric Bibb.

Éric qui ne se privait pas de parler, de discuter avec le public, qui le lui rendait bien avec de temps à autres quelques "We love you Éric" auxquels il répondait bien volontiers. Des interprétations magistrales comme le splendide « Diamonds Days » ou le fameux « Angel » qui ont fait vibrer de bonheur les spectateurs. Éric Bibb est un véritable orfèvre en matière de composition et d'interprétation et on ressent en l'écoutant toute la passion qu'il met dans chacune ses chansons. Il fait partie de ces bluesmen qui vous font aimer, adorer
cette musique.

Le second invité d'Éric Bibb arriva alors pour "enfoncer le clou" en nous offrant un grand moment de Blues. Amar Sundy est allé chercher au plus profond de sa guitare les sons qui vous remuent complètement, qui font que certains se lèvent de leur chaise et c'est une véritable explosion d'applaudissement qui retentit à la fin de ce « Don't ever let nobody drag your spirit down » de rêve.

Mais la soirée était loin d'être terminée et Éric Bibb et ses acolytes ont continué à nous offrir le meilleur d'eux-mêmes sur des chansons telles que « For you », « Pockets », « Connected » ou le somptueux  « In my father house » . Une communion parfaite avec le public. Et c'est dans une superbe standing ovation plus que méritée que s'acheva ce qui restera pour beaucoup, moi le premier, une inoubliable soirée de blues au Cabaret Sauvage.
Pour revivre ce moment, écoutez donc le dernier album « Live à Fip » d' Éric Bibb, vous verrez que la magie opère immédiatement.

Yann Charles – mai 2009